Le grand jour (critique cinéma)


C'est au Royal Monceau, illustre et luxueux hôtel, qu'était projeté le film documentaire de Pascal Plisson qui nous avait déjà ravi avec "Sur le chemin de l'école".
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Si je n'ai pas été très dithyrambique ces derniers temps sur les films visionnés, cette fois ci je le suis réellement. 

Quatre jeunes "acteurs", que dis-je 5, nous sont présentés. Ils viennent chacun d'un pays différent et cherchent à atteindre leur but dans la vraie vie. C'est d'ailleurs ceci qui a été filmé par le réalisateur qui était présent avec 4 des protagonistes du film.
Le but de Pascal Plisson, filmer un enfant, ou adolescent, avec son rêve et voir où celui-ci allait le ou la mener. Allait-il réussir le pari qu'il s'était fixé ou le rater ?
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Le choix des enfants n'a pas été facile et c'est avec le jeune boxeur Cubain de 11 ans, Albert Ensasi Gonzalez Monteagudo qu'il a commencé son film. Albert ne savait pas que d'autres enfants prendraient le relais et que la caméra les filmerait eux aussi pour nous livrer leur expérience. Il n'y a que l'ougandais, Tom, qui fut le dernier,  qui a su que d'autres enfants avaient collaboré à ce film.
Il a fallu que le réalisateur s'intègre à la vie de chaque enfant, à la famille car tous les personnages que l'on peut voir dans le film, sont des non-acteurs et c'est leur vraie vie. Toutes les scènes ont été tournées à l'endroit même où ils vivent.

Les enfants du film ont oublié la caméra, et si parfois elle se rappelait à eux, cela les motivait pour encore mieux faire.

Une grande relation s'est tissée entre les enfants et le réalisateur. D'ailleurs, il les suit toujours à distance et va les aider pour la suite de leur destin.  Pascal Plisson essaie de leur trouver des sponsors et d'ailleurs pour Nidhi Jha, la jolie indienne du film, elle a déjà un mécène qui lui a payé 4 ans pour ses futures études à l'Université.
Ce film, car pour moi s'en est un, nous montre la volonté que ces enfants ont pour s'en sortir. Ils viennent tous de familles modestes, mais connaissent très jeunes les difficultés de la vie.

Ce film m'a beaucoup touchée dès les premières images. La couleur est omniprésente durant tout le long métrage. Cette couleur est due aux différents paysages, vues, que l'on peut voir, mais la couleur est apportée également par les enfants qui sont la joie de vivre du film. Une lumière naturelle qui donne un plus a Ce Grand Jour.

J'ai d'ailleurs oublié que ce film était un documentaire et parfois je me demandais si ce que je voyais était réel ou si c'était simplement des histoires inventées pour nous donner ce beau long métrage.

Un film, entre documentaire et fiction. Une belle oeuvre qui nous montre qu'il ne s'agit pas d'être gâté et d'avoir tout dans la vie pour réussir. La passion que l'on peut avoir pour quelque chose, alors que l'on n'a pas de moyen, l'éducation que l'on peut recevoir, font que ces enfants sont peut être beaucoup plus attirants que certains autres qui ont tout.

Les familles de ces gamins, sont attachantes également. J'ai été surprise par l'amour que peuvent se porter certains membres d'une même famille. Coup de coeur surtout pour le chauffeur de Tuk Tuk, père de l'indienne qui et tellement ouvert d'esprit, chose rare dans ce pays.
La plus émouvante, peut être parce que la plus jeune, était indéniablement la petite Mongole Deegi, qui n'a pas pu être là le soir où l'équipe nous a été présentée. L'indienne Nidhi Jha, a regretté que si jeune on pousse déjà autant une enfant.
Roberto, le jeune "coach" de Albert était là. Si celui-ci n'a pas un rôle aussi important que son copain, et si l'histoire ne se porte pas réellement sur lui, ce fut la petite vedette de la soirée. Celui ci avant que Pascal Plisson ne vienne à Cuba, et ne filme Albert le boxer, ne faisait que des bêtises. Depuis, il a fait de gros progrès à l'école et tourne dans des publicités dans son pays. Il  nous a bien fait rire après la projection car il prenait son rôle de "star" très au sérieux.

 Pour les autres 4 souhaits :

- Pour Albert aller aux JO de Tokyo en 2020 et devenir un grand champion de boxe
- Pour Tom il veut se spécialiser encore plus dans son son métier de ranger.
- Pour Nidhi Jha elle veut devenir professeur de mathématique
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- Pour Deegi elle a intégré un cirque à Singapour mais elle est encore trop jeune pour savoir ce qu'elle va faire plus tard.

Quant à Roberto sa carrière cinématographique est peut être lancée !!!

On leur souhaite tout le bonheur du monde et que leurs projets se concrétisent. Ce que je souhaite c'est dans quelques années savoir ce qu'ils sont devenus.
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Un film/documentaire de Pascal Plisson
Sortie en salle le 23 septembre 2015
Avec :  Nidhi Jha, Deegii Batjargal, Tom Ssekabira, Albert Ensasi Gonzalez Monteagudo

Le synopsis

Aux quatre coins du monde , de jeunes garçons et filles se lancent un défi : aller au bout de leur rêve, de leur passion et réussir l’épreuve qui va bouleverser leur vie. Ensemble ils vont vivre une journée unique celle de toute les espérances.




Je vous conseille réellement d'aller voir ce film-documentaire. Un fabuleux moment en perspective.

Crédit photos : Pathé/© VP – Ladybirds - Autres *Dame Skarlette

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CONVERSATION

2 commentaires:

  1. coucou
    j'avais très envie de le voir , mais déjà pas sur place et les places de ciné ont encore augmentées alors pfffffffffffff on y va de moins en moins bien dommage

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