A propos du réalisateur : 

Álvaro Gago est né en 1986 à Vigo, en Galice.
Il a étudié la communication audiovisuelle et la musique en Espagne, le théâtre à Chicago et le cinéma à la London Film School. Curricàn, son film de fin d’études, a été récompensé par le prix du meilleur film au festival du film de Cans (Galice) et celui du meilleur réalisateur au festival Curtocircuíto (Saint-Jacques de Compostelle).

Álvaro vit désormais à Londres où il est monteur. Il est également le fondateur du Galician Film Forum et enseigne à la Young for Film School.

En 2017, il réalise le court-métrage Matria, qui lui vaut le Grand Prix du Jury au festival de Sundance, ainsi qu’une nomination la même année pour les Goyas. Cette année-là, il signe le montage de Trote, de Xacio Baño, dont la première a lieu en 2018 au festival du film de San Sebastián. Son court-métrage suivant, 16 decembro, est présenté en 2019 au festival du film de Locarno, et reçoit à son tour, en 2021, une nomination pour les Goyas. Son premier long-métrage, Matria, porte le même nom que son court.

A propos des interprètes : 

María Vázquez interprète Ramona. Cette actrice espagnole est née en 1979 et a joué dans des séries télévisées, des courts métrages. Quant aux longs on a pu la voir dans Mataharis dès 2007, puis 18 comidas, Eye for an Eye. Elle a le rôle principal dans Matria.

A ses côtés : 

Santi Pegro qui joue Andrés son conjoint. Déjà remarqué au cinéma dans The way, la route ensemble, Lettre à Franco.

Soraya Luaces est sa fille Estrella et elle trouve avec Matria son premier grand rôle.

Ce premier long métrage d'Álvaro Gago est une réussite et est prometteur pour la suite de sa carrière.

Avec une histoire simple, mais une vie compliquée pour Ramona, qui se démène pour survivre et surtout mettre de l'argent de côté pour aider sa fille, nous allons suivre quelques temps de son existence.

Le combat de cette femme est exemplaire et elle ne ménage pas sa peine afin de trouver du travail dans une ville où chacun doit lutter à sa manière. Les travailleurs sont exploités, le boulot rare, et d'ailleurs pour le scénario de ce film le réalisateur s'est inspiré de faits connus dans sa famille.

Ramona est une tornade, elle n'arrête jamais et l'on craint toujours que son corps lâche. L'urgence la maintient, et l'on est stupéfait par tout ce qu'elle accomplit, mais aussi ce qu'elle arrive à donner aux autres.

On apprécie vraiment ce long métrage, pour son rythme, pour cette femme avec un entrain fou, qui malgré un conjoint qui la trompe et qui rentre toujours saoul. Une fille amoureuse qui ne se préoccupe guère de sa mère et qui est sous le charme d'un homme qui la mènera certainement vers une existence comme sa génitrice, garde toujours la répartie, beaucoup d'humour et qui porte ce film sur ses épaules. 

Matria est une œuvre sur l'émancipation, sur la Galice également qui est une communauté autonome du nord-ouest de l’Espagne, et surtout sur une femme combative où María Vázquez excelle et irradie ce film.

Ramona trouvera t'elle une issue à ses déboires, trouvera t'elle le bonheur, la liberté dont elle a besoin ? Le courage, l'urgence d'une autre vie débouche souvent sur des décisions qui font que l'on trouvera un nouveau chemin à emprunter.

Crédits photos et vidéo : Les Alchimistes

        SORTIE EN SALLE LE 3 JUILLET 2024   MATRIA Réalisé par Álvaro Gago  Avec : María Vazquez, Santi Prego, Soraya Luaces,  E.R. Cunha “T...

A propos du réalisateur : 

Amjad Al Rasheed est un réalisateur jordanien né en 1985. Après des études de cinéma, il a participé au Talent Campus du festival de Berlin 2007, puis réalisé cinq courts-métrages remarqués et primés dans de nombreux festivals arabes et internationaux.

INCHALLAH UN FILS est son premier long-métrage.

A propos de l'actrice principale : 

Mouna Hawa est une actrice Palestinienne. Elle interprète Nawal dans ce film. On a pu la voir dans Je danserai si je veux, Entre le paradis et la terre, et elle a fait partie de la série Manayek - Trahison dans la police.

Ce film qui se déroule en Jordanie, a été de nombreuses fois récompensé, ce qui est bien normal étant donné la qualité de l'histoire, de l'interprétation et de la réalisation.

Le récit, un couple avec un enfant. Le mari décède, la femme avec de maigres ressources va se retrouver entouré d'hommes, surtout un, qui veut qu'elle dépende de lui et lui prendre son héritage, car une femme n'a aucun droit.

Au travers de ce long métrage le réalisateur montre la place de la femme - c'est à dire aucune - dans leur société et le parcours qu'elle va devoir mener afin de garder son logement, sa fille et son honneur. Pourtant si elle avait eu un fils tout aurait été différent. Comme quoi la place de l'être masculin a une place prépondérante dans ce pays également.

Nawal l'interprète principale, interprétée par une splendide Mouna Hawa, est assez émancipée tout en préservant les valeurs qu'on lui a inculquées. Elle se couvre la tête, respecte les autres, mais veut élever sa fille seule désormais qu'elle est veuve. Son beau-frère - ignoble personnage - et son frère, désirent qu'elle se remarie après la période de deuil, et qu'elle suive à la lettre ce qu'ils désirent. Elle subit chaque jour une oppression qui laisserait plus d'une personne dans la dépression. Nawal ne baisse pas les bras et se bat pour obtenir ce dont elle aspire.

De plus, Nawal qui travaille comme employée afin de s'occuper d'une personne âgée et infirme, doit s'investir comme le ferait plusieurs personnes afin de satisfaire ces patrons ou plutôt ces patronnes, car aisées ces dernières ne lui feront pas de cadeau alors que Nawal fait tout pour répondre à leurs désirs. Le réalisateur, via la fille de la patronne aborde des sujets comme les femmes trompées par leurs maris, l'avortement, etc....

Inchallah un fils est très réaliste et nous montre une vérité de la société de ce pays qui fait peine à voir. Alors que l'on se révolte dans différents pays pour que la femme puisse avoir les mêmes droits que les hommes, il reste beaucoup à faire dans différents lieux de la planète.

Ce long métrage qui enchaîne les situations, sans temps mort, avec un vrai fil conducteur, avec une mise en scène simple mais très efficace, nous fait vivre une course poursuite pour sauver ses droits, sa dignité et son existence. Nawal, veut avoir une vie comme elle le souhaite et ne dépendre de personne. C'est tout le mal(e) qu'on lui souhaite tout au long du film.

MA NOTE : 3.9/5

Festivals et prix : 

INCHALLAH UN FILS a été choisi pour représenter la Jordanie aux Oscars 2024. Il a également été sélectionné dans plus de 70 festivals internationaux et a remporté de nombreux prix, parmi lesquels :

Prix Fondation Gan à la diffusion Rail d’or
Semaine de la critique, Festival de Cannes 2023

Prix de la meilleure actrice
Asia Pacific Screen Awards (« les Oscars asiatiques »)
Golden Rooster Film Festival (Chine)
Thessaloniki Film Festival (Grèce)
Red Sea Film Festival (Arabie Saoudite)
Rotterdam Arab Film Festival (Pays-Bas)
Los Angeles Asian World Film Festival (Etats-Unis)

Prix du meilleur premier film
Camerimage Festival (Pologne)

Prix du meilleur scénario
Mystic Film Festival (Etats-Unis)

Prix du public
Jakarta World Cinema Festival (Indonésie)

Grand Prix du jury
Festival Paysages de cinéastes (Châtenay Malabry, France)

 Crédits photos et vidéo : Pyramide Distribution

    DISPONIBLE EN DVD ET VOD LE 2 JUILLET 2024 Bonus:   Entretien avec le réalisateur - 26mn Entretien avec l’équipe du film - 4 mn   INCHAL...

Upside Down, « À l’envers ». Comme un jeune papa qui, ivre de la veille, tente une roulade dans le métro. Comme un fan absolu de Ryan Gosling taillé comme un moineau, enchaînant trois pompes pour ressembler à son acteur studio. Comme l’auto-bronzant sur le visage d’un ex (futur ?!) président américain mégalo. Comme un gamin qu’on a laissé grandir un peu trop tôt.

Après 2 singles sortis en 2023, dont « Won’t Trust You », playlisté chez FIP et la RTBF, Manila Haze débarque en trombe avec son premier disque. Conçu comme une mixtape, Upside Down traverse avec légèreté notre époque en balançant des clins d’œil ravageurs à gauche et à droite. En résulte six instantanés, six pistes pop groove teintées eighties, qui parlent de tout en ne s’interdisant rien. Un plaisir presque impertinent mais sincère qui fait du bien. De quoi colorer son quotidien et en faciliter le sens... Et à la fin, on danse !

Manila Haze :

Manila [mənɪlə] n. f. : capitale des Philippines
Haze [heɪz] n. f. (trad. française) : la brume

Manila Haze [mənɪlə heɪz] : n. f. 1. Phénomène atmosphérique dû aux activités humaines, particulièrement visible au-dessus de Manille. 2. Herbe d’excellence à consommer sans modération. 3. Phénomène musical à cinq né à Dijon, Côte d’Or. Manila Haze, c’est une fille et quatre garçons évoluant dans une atmosphère pop/groove eighties décomplexée, un plaisir instantané à la distiller. C’est la nécessité d’inventer des mélodies et des rythmes entêtants pour rester debout, vivant, lâcher prise. C’est la volonté de créer un univers original sans vouloir se prendre trop au sérieux. C’est l’envie de tout aborder librement, sans retenue (Ryan Gosling ?!), sans prétention, sans pudeur. Conjurer ce qui pèse et célébrer ce qui apaise.

Musicalement, « M.H » est une oscillation entre Jamiroquai, Tom Misch, Jungle ou encore Tame Impala... l’univers fun et libéré en plus ! Le processus de composition est aligné ; il déchaine piste après piste un plaisir immédiat, presque coupable mais volontiers dansant. Une bande son riche et colorée, non étiquetable, qui fait bouger les corps et les codes.

Dans un monde où l’apparence est reine et les réseaux sont rois, Damien est un fan absolu de Ryan Gosling. Il s’habille Ryan. Fait au moins trois pompes comme Ryan. Il mange Ryan. Dort Ryan. Ryan. Damien pratique à sa manière la calisthénie, meilleure méthode selon les algorithmes pour avoir le physique de la star adulée. Dans une journée rythmée par la fonte, le cross-fit et les séances de cardio, il nous invite à le suivre, sourire aux lèvres, accompagné de ses sparing-partners bodybuildés, toujours ok pour gainer entre copains. Enfilez votre jog’, le programme va être chargé...

Avec Callysthénia, Manila Haze revient en force et dévoile une nouvelle facette de son univers. Un single qui sent fort le monoï, un clip zinzin où on enchaîne les clins d’oeil à Hollywood depuis... La plage de Dijon. Tout ici donne envie de passer du bureau à la chaise longue. De l’écran 16 pouces à l’écran solaire. Pied de nez à toutes ces publicités digitales proposant des formules magiques pour devenir Barbie ou Ken, On vous promets ici une bonne dose de dérision et de troisième degré. A la fin, peu de chance que vous vous engagiez sur une session fitness. C’est même sûr, vous opterez pour une terrasse ensoleillée pour un autre type de séance... On parie ?

Les cinq titres suivants :

Strangers in the Bay

La love song de l’EP. Une escapade au bout du monde avec l’alter-égo. Étrangers dans une baie philippine, nageant entre les vagues, les corps s’abandonnent, les esprits se libèrent. On oublie le monde, on se prend au jeu. L’amour, le vrai.

The King of fakes

Après la prise du Capitole et une quantité affolante d’affaires judiciaires, qui aurait pensé voir Donald Trump être à nouveau aux portes de la Maison Blanche ? Personne. Et pourtant, on y est. Tout explose un peu partout, et le revoilà, fier, auto-bronzé, américain jusqu’au bout de la mèche, prêt à tout défoncer. The King of fakes is back... again.

My Valentine

Chanson écrite en observant le type un peu lourdingue qui drague avec 3 grammes. Persuadé d’avoir le mojo, il insiste un peu, se mange des vents, et finit inexorablement solo. Pas méchant le gars. Juste idiot.

I Keep my Tears

Certains jours, on est certain qu’un danger nous guette. A l’intérieur, le corps brûle, le cœur s’emballe, les yeux saignent. On ne respire presque plus. Et lorsque cela se répète, on prie pour ne pas finir seul, avec ses larmes. Le bad total. Promis, ça va mieux.

Lost Little Boy

Que faire quand on sent au fond de soi une dissonance, une dualité ? Quand une partie de nous a dû grandir très tôt, trop tôt ? Doit-on choisir de se taire ou aller vers cet autre soi et simplement lui chanter une chanson ? Le parti est pris. On choisit la seconde option.

Upside Down (EP)
Sortie le 7 juin 2024
en partenariat avec la Ferarock

Agenda(s) :

Sortie de Callysthenia - single + clip
24 mai 2024
(exclue Radio France depuis le 6 mai)

Sortie Ep «Upside Down»
07 juin 2024

Dates de concerts :

6 juillet / Marly (59)
23 août / Villars Fontaine / La Karrière
19 octobre / St Fargeau (89)
25 octobre / Paris (75) / Péniche Al Alamein

Crédit vidéo : Manila Haze - Pierre de St Céran & J. Lawrence - Photo : Julien Fichot - A Mango Jelly Records production

  Upside Down , « À l’envers ». Comme un jeune papa qui, ivre de la veille, tente une roulade dans le métro. Comme un fan absolu de Ryan Gos...

DES SALADES...ET SANS BLA BLA !

J'ai déjà évoqué Les cocktails sans Bla bla ainsi que  les recettes sans Bla Bla, cette fois ci ce sont les salades qui sont mises à l'honneur.

Additionnez les + et suivez les flèches. 

La formule est simple, suivez les images, vous obtiendrez la recette.

  DES SALADES...ET SANS BLA BLA ! J'ai déjà évoqué Les cocktails sans Bla bla ainsi que  les recettes sans Bla Bla , cette fois ci ce s...

Canada, Une collection de timbres au féminin pour célébrer la journée nationale des peuples autochtones

Partons vers le Canada ce jour. En effet, Postes Canada a dévoilé aujourd’hui un timbre en l’honneur d’Elisapie, autrice-compositrice-interprète primée, actrice, réalisatrice, productrice et activiste.

La conteuse talentueuse, qui écrit et chante en inuktitut, en anglais et en français, se voue à faire rayonner la langue, les traditions et la culture inuit par ses nombreuses œuvres artistiques.

Cette vignette fait partie d’un jeu de trois timbres consacrés à des leaders autochtones, qui sont  émis depuis le 21 juin. Il s’agit du troisième volet de la série pluriannuelle de Postes Canada rendant hommage à des leaders autochtones.

La vie et l’héritage d’Elisapie

Née Elisapie Isaac en 1977 dans le village éloigné de Salluit, au Nunavik, la région la plus au nord du Québec, Elisapie chante à l’église et fait partie du groupe de son oncle dans sa jeunesse. Après avoir déménagé à Montréal pour se consacrer aux communications, elle écrit et réalise le court-métrage documentaire primé Sila piqujipat (Si le temps le permet, 2003) et son duo musical Taima remporte un prix JUNO.

L’attachement d’Elisapie à sa terre natale et à la culture inuit transparaît dans son œuvre, y compris ses quatre albums solos : There Will Be Stars (2009), Travelling Love (2012), The Ballad of the Runaway Girl (2018) et Inuktitut (2023). Ce dernier lui vaut un deuxième prix JUNO, cette fois-ci dans la catégorie Artiste ou groupe autochtone contemporain de l’année. En 2021, elle crée et produit le spectacle Le grand solstice, une célébration musicale et culturelle télévisée qui souligne chaque année la Journée nationale des peuples autochtones.

Elisapie vit actuellement à Montréal, mais retourne souvent à Salluit pour rendre visite à ses proches. Elle reçoit de nombreux honneurs, dont le prix Ambassadeur (2011) au Gala Teweikan pour son travail d’artiste et son activisme, et le Félix de l’artiste autochtone de l’année (2020). De plus, elle est nommée Compagne des arts et des lettres du Québec (2021) et reçoit un doctorat honorifique de l’Université Concordia (2023).

Oblitéré à Salluit, au Québec, le lieu de naissance d’Elisapie, ce timbre présente un portrait d’elle en studio. L’arrière-plan est une photo de paysage du Nunavik, la région du nord du Québec où elle naît et grandit.

Le cachet d’oblitération est une image d’un tatouage que porte Elisapie sur l’une de ses mains.

À propos de la série sur les leaders autochtones : 

Lancée en 2022, la série pluriannuelle met en vedette des leaders inuit, métis et des Premières Nations qui ont consacré leur vie à préserver leur culture et à améliorer la qualité de vie des peuples autochtones au Canada.

Cette année, Postes Canada émettra trois timbres en l’honneur d’Elisapie, de Josephine Mandamin et de Christi Belcourt à l’occasion de la Journée nationale des peuples autochtones. Deux autres lancements ont eu lieu ce mois-ci :

• Le mardi 18 juin, le timbre commémorant Josephine Mandamin a été dévoilé lors d’un événement à Thunder Bay, en Ontario.
• Le mardi 25 juin, la vignette consacrée à Christi Belcourt a été célébrée lors d’un événement à Ottawa.

Les timbres et les articles de collection sont en vente sur postes canada.ca et dans les comptoirs postaux partout au Canada depuis le 21 juin.

 Crédits photos et vidéo : Postes Canada

    Canada, Une collection de timbres au féminin pour célébrer la journée nationale des peuples autochtones Partons vers le Canada ce jour. ...

 

 SORTIE EN SALLE LE 17 JUILLET 2024

 

KARMAPOLICE

Réalisé par Julien Paolini

Avec : Syrus Shahidi, Alexis Manenti, Karidja Touré, Foëd Amara, Steve Tientcheu, Hortense Ardalan et la participation de Sabrina Ouazani

Distribué par A vif cinéma

Genre : Drame

Origine : France

Durée : 1 h 20

 © Alex Pixelle

 

Synopsis : 

Angelo, flic idéaliste, veut changer de métier. Il se jette corps et âme dans les histoires de son quartier afin de rééquilibrer son karma. L’histoire d’une amitié et d’une emprise dans le Paris de Château Rouge ; une ode aux invisibles, à la contrebande et aux poètes de la rue ; une équipée humaniste, plongée électrique dans le sillon du film noir.

© Irene Santoni

A propos du réalisateur : 

 

Ayant la double nationalité Franco/Italienne, Julien Paolini a déjà 15 ans de carrière dans l'industrie cinématographique. Tour à tour Producteur, dialoguiste, scénariste, réalisateur, il a proposé des courts-métrages comme Réveil d'un mouton, On braque pas les banques avec des fourchettes en plastique, African Race, L'Autostoppeur de Boris Vian. Karmapolice est son deuxième film après Amare Amaro en 2020 qui a été salué par la critique et a remporté le Grand prix de Cognac.

© Irene Santoni

 

A propos des interprètes :

Syrus Shahidi interprète Angelo, un flic qui après un fait qui lui est arrivé, se cherche. Pour Karmapolice il a participé à l'écriture du scénario. On a pu le voir dès 2013 dans L'affaire SK1 ainsi que dans Une rencontre. Puis Une histoire de fou, Gloria Mundi, Amare amaro (déjà dirigé par Julien Paolini), Les indociles. On le retrouvera prochainement au générique de L'amour Ouf.

 © Irene Santoni

 

A ses côtés, l'impressionnant Alexis Manenti qui joue Poulet. De plus en plus présent, dans le paysage cinématographique français, cet acteur qui a débuté dans Sheitan, a été vu dans des films comme Mea Culpa, Les Misérables, Dalva, Le ravissement, L'affaire Vinca Curie, Bâtiment 5 et on le retrouvera dans de nombreux films à sortir dans les mois à venir.

© Alex Pixelle

 

Le rôle principal féminin Pauline, compagne d'Angelo dans le film est Karidja Touré. Repérée pour le film Bande de filles en 2014, on la remarque depuis beaucoup sur grand écran comme dans les films suivants : L'échappée, Au bout des doigts, sage-femme, Ce qui nous lie.

© A vif DHR

On ne peut pas ne pas citer, même s'ils ont un petit rôle, Foëd Amara (Entre les vagues, un métier sérieux), Steve Tientcheu (Neuilly-Poissy) ainsi que Sabrina Ouazani.

 

 © A vif DHR

Et puis il y a Château rouge, un "personnage" à part entière et qui prend une grande place dans ce film. Situé dans le XVIIIème arrondissement de Paris, cette partie de la ville, est un véritable mélange de population, et amène une authenticité à Karmapolice. Ça brasse dans tous les sens, des tags, des gens qui vivent dehors sous des tentes, d'autres dans des hôtels miteux, mais pas que, car il y a tous ces commerçants, dealers. Comme le dit Angelo "Moi j'aime bien Paris, j'aime bien quand ça sent la pisse et que ça grouille de monde.... il y a une énergie". Effectivement il y a une énergie certaine dans ce quartier qui apporte énormément au scénario.

  © A vif DHR

Le style de ce long métrage, la dégaine d'Angelo, n'est pas sans nous me rappeler Serpico mais avec une toute autre histoire.

Dans Karmapolice il y a deux poulets, mais pas du même monde, qui vont se croiser, se rencontrer, s'apprécier, s'apporter et travailler main dans la main.

En fait, Angelo a un passé qu'il garde enfoui en lui et qui le ronge. En arrêt maladie, on ne sait pas ce qui lui est arrivé, on peut le deviner parfois avec quelques images, avec cette jeune fille qu'il tente de sortir de la drogue et de protéger d'Anselme. Il veut au travers de ces différents actes, se racheter de ce qu'il a pu commettre mais cela sera t'il suffisant ? 

 

 © Irene Santoni

Au risque de tout perdre, il change énormément, se remettant en question. Insomniaque il sillonne son arrondissement la nuit comme de jour. 

Avec un rythme assez lent, beaucoup de scènes de nuit, le réalisateur nous entraîne dans la tête d'Angelo qui essaie désormais de changer son Karma et expier la faute qu'il a commise.

   © A vif DHR

 

Un film noir, très noir même avec pour toile de fond, Château rouge qui est mise en valeur esthétiquement par le réalisateur avec des lumières et une mise en scène soignée.

 

Une œuvre, déjà récompensée à Cognac par le grand prix, viscéralement ancrée dans un quartier populaire de la Capitale, qui ne ressemble à aucun autre et qui saura vous surprendre par le fond et la forme.

© Irene Santoni

Festivals : 

 

 Cognac : Prix du long métrage

    SORTIE EN SALLE LE 17 JUILLET 2024   KARMAPOLICE Réalisé par Julien Paolini Avec : Syrus Shahidi, Alexis Manenti, Karidja Touré, Foëd Am...

J'adore les soins de beauté, mais j'aime encore plus le maquillage. Danaïdes, propose pour cet été, quelques essentiels de maquillage mais juste avec des essentiels. 

En effet, Danaïdes Nature Make Up propose un maquillage bonne mine pour un teint frais et lumineux. Pile dans la tendance du "Less is more", ces nouveaux soins teintés apportent confort et couleur pour un résultat naturel.

De la Poudre mosaïque, au Mascara XXL en passant par les Lip glow, tout est simple et facile à appliquer...

Être au belle au naturel et prendre soin de sa peau, c'est possible.

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Mettre en valeur la beauté naturelle de chaque femme, telle est la devise de Danaïdes.

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Même si la couleur peut paraître surprenante au départ, dès l'application elle se fond dans le teint et au lieu de donner un ton rosé, elle donne bonne mine. Assez surprise par ce make-up qui apporte un teint lumineux tout en nourrissant la peau.

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Mon avis : 

On apprécie qu'il soit présenté son forme de crayon, car avec une mine fine il est plus précis, sec, non gras, il s'applique parfaitement, s'estompe avec les doigts, il masque les cernes, les rougeurs et les petites imperfections. On peut l'avoir tout le temps sur soi pour faire des retouches si besoin.

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Même si jusqu'à présent je dois être honnête j'achetais le même genre de produit dans une célèbre marque, ce maquillage apporte le même rendu à un prix nettement moindre.

A appliquer avec un pinceau, il uniforme la peau, cache les imperfections et apporte de la luminosité au teint tout en restant mate et non brillant.

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En toute transparence, même si je porte du rose, celui-ci est trop foncé pour ma part, et je ne l'utilise pas. Par contre, pour pouvoir en parler j'ai testé ce lip glow et il est facile à appliquer, et nourrit les lèvres. Le seul regret qu'il n'y ait pas des teintes beaucoup plus claires genre nude.

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 Dans cette gamme existe également un mascara.

Vous pouvez retrouver ces produits sur le site Akeo ainsi que d'autres soins dont j'ai déjà parlé comme les soins Dermorigine, les soins pour toute la famille.

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Crédits photos : *Akeo/Danaïdes - Autres retouchées Dame Skarlette

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