DAME SKARLETTE

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à avril 30, 2020

Crédit : @SPHE

Cette nouvelle adaptation du livre de Louisa May Alcott, "Les filles du Docteur March" - Little Women en anglais - a été réalisée par Greta Gerwig qui en 2017 nous présentait "Lady Bird".

Après être sorti sur grand écran le 1er janvier dernier, il sera en achat digital le 1er mai 2020, puis en VOD le 6 mai et enfin proposé en DVD et Blu-Ray le 20 mai prochain.

Nommé pour de nombreux prix, notamment aux Oscars avec 5 nominations et une statuette pour les meilleurs costumes, ce long métrage réunit un casting haut de gamme.

Crédit : @SPHE

Synopsis :

Dans la Nouvelle-Angleterre des années 1860, pendant la Guerre de Sécession, un père s'absente en laissant ses 4 filles et sa femme derrière lui, face aux difficultés de la vie quotidienne en ce temps de guerre.

Les soeurs sont interprétées par Saoirse Ronan - déjà dans Lady Bird - Emma Watson, Florence Pugh et Eliza Scanlen.

A leurs côtés de fabuleux acteurs comme Meryl Streep dans le rôle de Tante March, Laura Dern, Timothée Chalamet.....

Crédit : @SPHE

Étant une fan du roman de Louise May Alcott, ainsi que des différentes versions cinématographiques et notamment celle de 1949 de Mervyn LeRoy avec Elisabeth Taylor, je savais que j'allais certainement adhérer, et ce fut le cas.

Nous sommes avec ce film à la 6ème version proposée sur grand écran.

Un film rythmé, des répliques percutantes, de nombreuses émotions drôles ou plus tristes. La réalisatrice a su trouver un ton plus moderne pour cette énième adaptation, avec sa propre interprétation.

Déjà chronologiquement elle présente son long métrage de manière différente. Les soeurs sont déjà grandes, c'est par le biais de nombreux flash Backs, peut-être déroutants au départ, car il faut s'y adapter afin de suivre le film, qu'on retourne dans leur enfance.

Crédit : @SPHE

Il n'était pas aisé de s'attaquer à ce grand classique, mais en le rendant plus actuel, la réalisatrice a su doser et le réadapter sans se perdre et en restant fidèle à l'esprit du roman.

On sent que la réalisatrice tient à montrer l'émancipation féminine et avec une patte reconnaissable, propre à elle, cette version est plus qu'honorable.

Les actrices avec Saoirse Ronan et Emma Watson en tête sont époustouflantes.

On aime ce film également pour sa bande son, pour les magnifiques costumes, une magnifique lumière et photographie.

Rien de comparable avec les autres versions, certains s'y retrouveront, d'autres non, et chacun ira de sa propre critique.

Cette nouvelle adaptation, différente de tout ce que l'on a pu voir, pourra peut être surprendre mais la réalisatrice a su trouver un autre ton, et j'ai pour ma part été conquise.

Crédit : @SPHE

LES FILLES DU DOCTEUR MARCH

Titre original : Little Women

Adapté du roman de Louisa May Alcott

Réalisé par Greta Gerwig

Avec : Saoirse Ronan, Emma Watson, Florence Pugh, Eliza Scanlen, Meryl Streep, Laura Dern,Timothée Chalamet, Chris Cooper, Louis Garrel, Tracy Letts, James Norton, Bob Odenkirk

Distribué par Sony Pictures Releasing France

Genre : Drame

Origine : Américain

Durée : 2 h 15

Sortie en salle le 1er janvier 2020

En achat digital le 1er mai 2020

En VOD Le 6 mai 2020

En DVD et Blu-Ray le 20 mai 2020

Crédits photos et vidéo : Sony Pictures - SPHE

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Crédit : @SPHE Cette nouvelle adaptation du livre de Louisa May Alcott , " Les filles du Docteur March " - Little Wome...

à avril 28, 2020

SANKARA N'EST PAS MORT, réalisé par Lucie Viver, sortira en e-cinéma via Météore Films et en partenariat exclusif avec La Vingt-Cinquième Heure (plus d'infos sur le site en ligne) le 29 avril prochain.

C'est le premier film de la réalisatrice, qui a eu l'idée de ce documentaire après un voyage au Burkina Faso en 2012.

Synopsis :

Au Burkina Faso, après l’insurrection populaire d’octobre 2014, Bikontine, un jeune poète, décide de partir à la rencontre de ses concitoyens le long de l’unique voie ferrée du pays. Du Sud au Nord, de villes en villages, d’espoirs en désillusions, il met à l’épreuve son rôle de poète face aux réalités d’une société en pleine transformation et révèle en chemin l’héritage politique toujours vivace d’un ancien président : Thomas Sankara.

Dès les premières images ont fait la rencontre de Bikontine, qui en voix off au départ, va par la suite nous offrir un voyage initiatique en train et le long de la voie ferrée.

Ce documentaire n'est pas vraiment un biopic sur Thomas Sankara. Même si on découvre ce dernier et l'on voit ce que les Burkinabè ont principalement retenu de lui.

Bikontine, ce poète, a décidé de quitter son pays, pour tenter l'aventure ailleurs. Au travers de ses pas, de ses yeux, des rencontres qu'il va faire, on découvre le Burkina Faso de différentes manières. En fond de toile, plane toujours l'esprit de Sankara. Ses idées, ses actions sont présentes et vont rester car son héritage est bien ancré.

Que ce soit à la campagne, en ville, ce tournage itinérant, que font Bikontine et la réalisatrice dégage de véracité. La musique apporte une autre profondeur et celle de Rodolphe Buger, apporte un autre aspect à ce road-movie.

Au travers de ce long métrage, nous allons d'étapes en étapes, de villages en villes, toujours avec cette voie ferré qui est la colonne vertébrale de ce documentaire.

Au bout de ces rails, non terminées, on sent que Bikontine se pose encore des questions : "que va devenir mon pays ? dois-je partir ou rester ? et si je reste, quel est mon rôle en tant que poète ?". C'est à sa mère qu'il va s'adresser en reprenant le chemin sans voie. On le quitte en le voyant s'éloigner vers d'autres aventures.

Bikontine, ses poèmes et ce projet de film sont tout à fait indissociables comme le cite la réalisatrice.

SANKARA N'EST PAS MORT

Réalisé par Lucie Viver
Avec : Bikontine

Produit par Les films du Bilboquet

Distribué par Météore Films

Genre : Documentaire

Origine : France

Durée : 1 h 49

Sortie en E-Cinéma le 29 avril 2020

A savoir : Cette sortie sera accompagnée par des contenus événementiels proposés aux salles et au public : débats en ligne avec la réalisatrice et Bikontine, lectures de poésie, concert de Rodolphe Burger...

Crédits photos : Météore Films

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à avril 26, 2020

à avril 25, 2020

Par ces temps si ternes, ça swingue ce jour avec Big Funk Brass !!!

En effet, Big Funk Brass est de retour le 30 avril 2020 avec son troisième album Higher qui mêle des notes cuivrées jazz, groove et funk sans compter.

Après le tonitruant «Rock the Stage», Big Funk Brass présente «Move your fonky booty», deuxième extrait de leur nouvel album

L’écriture des 11 titres de l’album Higher, intégralement composé par les membres du groupe, est avant tout inspirée de la tradition des Brass Bands de la nouvelle Orléans. L’amour du groupe pour ce genre fait notamment suite à plusieurs voyages aux États-Unis qui furent une révélation et qui leur permirent de découvrir en live de groupes emblématiques comme le Hot 8 brass band, les Soul Rebels ou encore le No BS brass band.

Le son du de l’album est également métissé d’autres influences venant notamment du hip-hop (the Roots, D’Angelo, Kendrick Lamar) ou du funk (Lettuce, Snarky Puppy). Les membres du Big Funk Brass étant tous actifs dans d’autres projets d’envergures (A State of Mind, No Jazz, Franck Tortiller Collectiv, PJ5, Nola French Connection…) les influences amenées de ces divers groupes sont également bien réelles.

Pour enregistrer cet album intégralement autoproduit, le groupe a élu domicile au studio Gil Evans à Amiens, lieu mythique du jazz international associé au Label Bleu. Le Big Funk Brass a collaboré avec deux invités sur ce nouvel album : Ben l’Oncle Soul et FP de «ASM - A State of Mind».

Avec Higher, Big Funk Brass fait sonner les cuivres comme personne et nous entraine dans ses rythmes avec un son plus ravageur que jamais.

Le son qui s’en dégage déborde d’énergie et montre que le Big Funk Brass possède plus d’une corde à son arc.

«Let’s do this party !». Le groove survitaminé de «Move your fonky booty» a pour ambition de faire bouger les foules.

En fermant, les yeux, on se projette tout droit dans les défilés «secondline» de la Nouvelle-Orléans, où la bonne ambiance et la transe sont les maitres mots.

Je craque littéralement pour ce genre de musique qui apporte de la couleur et de la joie à ma journée....

Big Funk Brass

Nouvel album Higher

Sortie le 30/04/2020

avec la participation de Ben l'Oncle Soul et FP (A State of Mind)

Crédits photos et vidéo : Big Funk Brass

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à avril 23, 2020

Une nouvelle semaine et une nouvelle sortie en VOD pour Shellac une Société de cinéma indépendant.

Après Douze Mille, The Human Surge, depuis le 22 avril c'est le documentaire MITRA que l'on peut se procurer en VOD sur le site de Shellac, ainsi que d'autres films.

Ce documentaire est réalisé par Jorge León qui a déjà proposé "Before we go".

Jorge León a étudié la cinématographie à l’INSAS à Bruxelles. Il s’intéresse très rapidement au documentaire. Il croise plusieurs artistes de scène réputés (Olga DeSoto, Meg Stuart, Benoît La chambre, Simone Aughterlony...). Ces rencontres ont donné lieu à de nombreuses collaborations artistiques. Ses productions les plus récentes, les films Before we go (2014), Vous êtes servis (2010) et 10 min. (2009), sont largement diffusées dans les festivals internationaux et ont remporté plusieurs prix(entre autres le prix FIPRESCI - prix de la critique internationale - en 2015). Jorge est également l’auteur et metteur en scène d’une version scénique de MITRA, créée à Bruxelles en mai 2018 dans le cadre du Kunsten festival desarts.

Synopsis :

Hiver 2012 – Internée contre son gré dans un hôpital psychiatrique à Téhéran, Mitra Kadivar, psychanalyste iranienne, entame une correspondance par courriel avec Jacques-Alain Miller, fondateur de l’Association Mondiale de Psychanalyse.

Été 2017 – Une équipe artistique s’inspire de ces échanges pour créer un opéra en s’empreignant de la réalité de l’hôpital psychiatrique Montperrin à Aix-en-Provence

Ce documentaire très dur, commence par une image forte. Une femme l'air grave, de noir vêtue, va nous livrer une correspondance avec Jacques-Alain Miller.

Cette psychanalyste nous propose de découvrir la situation en Iran.

De nombreux effets de caméra pour un documentaire poignant mais réaliste.

La musique tient une part très importante durant le temps du film. L'Opéra qui a été monté s'imprègne d'une évidente situation par rapport à un hôpital psychiatrique.

Des décors notamment dans un lieu désaffecté, et des témoignages bouleversants.

Mitra a soif de justice, comme elle le cite et on le ressent dans chaque plan de ce documentaire.