À
Tokyo, Conan assiste impuissant à l’assassinat d’un ancien collègue de
Kogorô. Déterminé à venger son ami en débusquant le meurtrier, ce
dernier remonte une piste qui le conduit aux montagnes enneigées de
Nagano. Sur place, il fera équipe avec Kansuke Yamato qui a lui-même été
gravement blessé lors d’une avalanche 10 mois plus tôt. Or ses
souvenirs perdus pourraient bien fournir la clef pour résoudre
l’enquête.
Ma critique :
Les amateurs de manga vont être ravis, avec ce film d'animation de Katsuya Shigehara. Bien que ce ne soit pas le premier du genre, puisqu'il s'agit du 28ème volet de cette série de film, c'est la première fois que le réalisateur propose un long métrage.
Conan : la mémoire retrouvée est déjà sorti au Japon où il a fait un véritable tabac et attiré nombre de spectateurs.
Ce long métrage débute avec deux hommes qui courent dans les bois recouverts de neige. L'un d'eux va s'écrouler blessé, puis l'on va se retrouver en ville en compagnie de Conan.
Avec des flashbacks, des scènes qui s'enchaînent sans forcément avoir de logique, j'avoue avoir eu quelque peu du mal à suivre l'intrigue. En effet, ne connaissant aucun des personnages et n'ayant vu aucun autre volet de Conan j'étais perdue.
En fait, après coup je pense que le réalisateur a voulu faire un rappel des derniers films, mais je confondais un peu tout ce que je visionnais.
En compagnie de la police de Nagano on va pouvoir suivre cette intrigue avec beaucoup de dynamisme.
Entre courses-poursuites, gadgets en tout genre, tout au long du film, il n'y a pas de temps mort et la projection passe assez vite.
L'histoire se déroule beaucoup en montagne en compagnie d'un personnage qu'est Conan mais qui est surprenant de par sa taille, car c'est dans le corps d'un enfant qu'il mène l'enquête.
Les personnages sont bien créés et là dessus rien à redire, tout comme pour le montage, les couleurs, la musique.
Je pense qu'il faut déjà avoir vu des films sur ce thème, bien connaître Conan, et surtout aimer les mangas pour apprécier comme il se doit ce long métrage.
Je ne me sens pas spécialement légitime pour donner un avis, en ne visionnant jamais ce genre ou très peu. Les aficionados seront ravis car entre humour, scènes d'action, et enquête policière ils seront servis.
Avec : Lyna Khoudri, Laura Felpin, Izia Higelin, Mallory Wanecque, Kenza Fortas
Distribué par Apollo Films
Genre : Drame/Policier
Origine : France
Durée : 2 h 06
Synopsis :
Au début des années 90, cinq jeunes femmes, amies d’enfance, ont braqué
sept banques dans la région d’Avignon. La presse les a surnommées “Le
Gang des Amazones”.
Ce film est leur histoire.
Ma critique :
Inspiré d'une histoire vraie, que j'avoue je ne connaissais pas, ce film nous propose de suivre le destin de 5 jeunes filles.
Katy qui vit avec ses parents, a fait de la prison et n'a pas de travail. Sa sœur Malika vit ailleurs. Elles sont amies depuis l'enfance avec Hélène, Laurence et Carole.
Elles vivent dans des quartiers populaires et sont pourtant différentes. Certaines sont mariées avec des enfants et elles se retrouvent régulièrement entre filles.
Auraient-elles pensé à faire un casse si Hélène n'avait pas reçu un courrier de la CAF lui annonçant qu'elle avait trop perçu d'argent et qu'il lui fallait rembourser ?
Aucune ne roule sur l'or et elles ont du mal à joindre les deux bouts. Menées par Katy, elles décident de braquer une banque mais entre filles.
Elles ne vont pas s'arrêter là et vont devoir tout faire pour ne pas se faire prendre, car elles sont désormais surnommées Le gang des amazones et sont activement recherchées.
Mené par 5 actrices qui donnent la tonalité à ce long métrage, on va suivre avec intérêt le point de départ, les braquages puis le procès des ces jeunes femmes.
Katy est celle sur qui toutes les autres se reposent. Elle est comme une grande sœur, voire une mère, et elle n'a peur de rien. Elle est prête à tout du moment qu'elle aime quelqu'un .
Toutes les actrices sont formidables et elles se portent toutes les unes les autres pour ne former qu'une bande.
Des hommes il y en a, mais ils sont relégués au second plan, que ce soient le père de Katy, les petits amis ou autres.
Cette histoire qui s'est déroulée fin des années 80 début 90, est restée pour le film ancrée à cette époque.
La réalisatrice a bien reconstitué cette période dans l'habillement, les voitures, les meubles, pas de téléphone portable, et même le langage était différent.
Quant à la musique, on retrouve certes de la musique de ces années-là, mais aussi des sons électroniques de Chloé Thévenin qui collent parfaitement au thème et à ses amazones.
Tout comme l'opinion publique de l'époque, et même certains juges, on n'arrive pas à trouver ces jeunes filles mauvaises et se dire qu'elles méritent une grosse peine. On peut comprendre leur geste, acculées et n'ayant pas d'argent et se sentant livrées à elles-mêmes, elles en sont sans doute arrivées à ces braquages car pour elles il n'y avait plus d'issues. Je ne dis pas que j'approuve mais je peux comprendre.
Un film où l'on fait la découverte de femmes basées dans le Vaucluse, et qui jouent leurs vies pour quelques euros de plus comme dans un western.
Pour en savoir plus :
A propos de la réalisatrice
Mélissa Drigeard nous a plus habitués à des comédies comme Jamais le premier soir, Tout nous sourit, Hawai, et amorce un virage à 180 degrés avec ce long métrage.
Avec un casting haut de gamme, elle livre cette histoire complètement folle, qu'elle même a connue via son co-scénariste.
Déjà récompensée au Festival International du film de comédie de l'Alpe-d'Huez, elle prouve savoir changer de registre malgré une carrière débutée il y a juste un peu plus de 10 ans.
A propos des interprètes
Lyna Khoudri, l'actrice qui monte, qui monte, est Katy, l'investigatrice de ce fait divers et quelque part meneuse de cette bande.
Celle qui fût révélée par par Papicha n'arrête plus de tourner. Avec des films comme Hors normes, Haute couture, Les magnifiques, Houria, Les trois mousquetaires : d'Artagnan, L'empire, Nos frangins, Les trois mousquetaires.
Elle
a remporté Le prix d'interprétation féminine à la Mostra de Venise pour
le film Les bienheureux, Le Valois de la meilleure actrice au Festival
d'Angoulême et celui du César du meilleur espoir féminin pour Papicha.
On l'a vue dernièrement dans 13 jours, 13 nuits et on va la retrouver dès le 12 novembre dans Les aigles de la république et plus tard Fantômas.
Izïa Higelin, fille du célèbre chanteur, joue Hélène une mère de famille, avec des enfants et qui vit avec sa mère.
Après l'avoir vue dans Mauvaise fille, elle a participé à des nombreux films comme La belle saison, Saint Amour, Rodin, Un peuple et son roi, Loin du périph, Sur les chemins noirs, Juliette au printemps.
Elle a remporté le César de meilleure jeune espoir féminin ainsi que l'étoile d'or de la presse du cinéma français pour son rôle dans Mauvaise fille.
Laurence est jouée par Laura Felpin. Avec une carrière cinématographique débutée dans les années 2020 on peut trouver à son répertoire Je te veux, moi non plus, Un stupéfiant Noël, Les complices, L'amour c'est surcoté, L'esprit Coubertin, Dans 5 ans.
Avec ce rôle elle étoffe sa filmographie d'un rôle plus fort que dans les précédents.
Déjà vue dans Les pires, Comme un prince, L'amour ouf, Pas de vagues, rapaces, Mallory Wanecque qui est Carole dans ce long métrage, prouve qu'elle sait choisir ses rôles et qu'il va falloir continuer à la suivre sérieusement.
Kenza Fortas a le rôle le moins important dans les amazones, et elle joue Malika.
Elle était au générique de Shéhérazade, Bac Nord, L'air de la mer rend libre, Les condés.
Pour son rôle dans Shéhérazade elle a remporté le César de meilleur espoir féminin.
Cavolo Nero est un groupe de groove psychédélique néerlandais, mêlant rythmes exotiques, influences des boîtes de nuit modernes et psychédélisme. Inspiré par le funk, le disco et l’afrobeat, le groupe crée un son unique et irrésistiblement dansant, qui a déjà su captiver le public lors d’innombrables festivals.
Depuis sa formation en 2022, Cavolo Nero n’a pas chômé. La
même
année, le groupe a participé à Popronde, puis à Eurosonic Noorderslag,
avant une saison de festivals complète (dont Down The Rabbit Hole, Into
The Great Wide Open, Valkhof Festival).
Leur second EP a lancé leur
première tournée en club, avec des salles complètes
telles que Melkweg, Merleyn et De Nijverheid. Avec Mountain Disco, le
groupe franchit désormais une nouvelle étape : un album complet qui
capture l’énergie explosive de leurs performances live.
Avec la sortie de leur premier album Mountain Disco, Cavolo Nero vous invite dans leur «mountain disco»... un lieu où les genres se mêlent et où les soucis du quotidien s’effacent. Ici, une seule règle : se laisser aller, tandis que les grooves hypnotiques et l’énergie extatique fusionnent dans une expérience live à couper le souffle.
Mountain Disco est un club fictif à l’intérieur d’une montagne… un lieu où les genres se mélangent, où
les soucis du quotidien restent à l’extérieur, et où une seule règle s’applique : se lâcher et être soi-même.
La musique y circule sans rupture, créant une expérience presque « festival » sur disque.
De nombreux morceaux sont instrumentaux, évoquant des lieux et
personnages particuliers, alternant avec des chansons abordant la prise
de parole et la pression
de poursuivre ses rêves.
L’album se vit comme un voyage musical,
chaque titre formant son propre chapitre, mis en image par Wommol, qui a
conçu l’intégralité du visuel et du design autour de la sortie.
Coline Morel, intrépide exploratrice du Pôle Nord, voit sa vie partir à
la dérive. Après des années passées à traquer ce yéti auquel elle est la
seule à croire, elle se fait licencier et son compagnon la quitte. En
pleine débâcle, Coline n’a d’autre choix que de rentrer dans son village
natal. Elle y retrouve ses deux frères, Basile et Lolo, ainsi que son
amour de jeunesse.
Des montagnes du Jura jusqu’à l’immensité des terres immuables du
Groenland, une nouvelle aventure commence alors pour « l’incroyable
femme des neiges ».
Ma critique :
L'histoire débute au Pôle Nord, alors que Coline fait ses recherches concernant le yéti auquel elle croit mordicus. Des faits font qu'on va la retrouver dans le Jura se rendant chez son frère Basile.
Cette aventurière est quelque peu perdue et cherche à se reconstruire. Elle pense qu'en retournant dans le Jura, d'où elle est native, elle reprendra ses marques. Son petit ami l'a larguée, au niveau boulot ce n'est pas le top, et elle n'a plus de repères. Elle retrouve un ancien amour de jeunesse, mais la suite ne sera pas celle qu'elle espère.
Les seuls membres auxquels elle se raccroche ce sont ces frères dont l'un justement fait le déplacement suite à un appel de Basile.
Bien qu'elle soit bien entourée, Coline se sent perdue, et ne rêve que d'une chose retourner au Groenland. D'autres faits vont venir perturber son avenir mais elle en est certaine, sa vie est là bas.
La seconde partie du film nous ramène justement là où on avait laissé Coline. Pour ne pas spoiler l'histoire je vais juste dire qu'on va la voir évoluer dans un environnement qui n'est pas celui d'une européenne mais qui lui convient et où elle s'intègre sans aucun problème.
Alternant entre comique et tragique, car ce long métrage est plus profond qu'il n'y paraît, il aborde la vie, la maladie, la mort, l'entourage, la famille, l'amour, le réchauffement climatique, et nous propose de nous poser des interrogations sur toutes ces thématiques.
Entre les paysages du Jura avec ses montagnes, ses pistes de ski, ses sapins, une lumière mordorée est souvent dominante. Par contre, dès que l'on part en compagnie des protagonistes au Groenland, c'est la blancheur qui nous saisit avec cependant des touches de couleurs avec les habitations des inuits.
Intéressant de découvrir des modes de vie auxquels nous ne sommes pas habitués. Il est question de coutume comme on le verra réellement à la fin et même si elle paraît surprenante on se dit que c'est une bonne façon de faire.
Les interprètes Blanche Gardin en tête, avec pour partenaires Philippe Katerine et Bastien Bouillon apportent la dose d'humour nécessaire et surtout beaucoup de tendresse.
Étant donné le titre du film, et les acteurs qui sont au générique, on pourrait s'attendre à un film déjanté, mais il n'en n'est rien. L'incroyable femme des neiges fait du bien car il nous force à nous poser des questions et c'est certain ne nous laisse pas de glace.
Pour en savoir plus :
A propos du réalisateur
Après des études aux Beaux-Arts puis au Fresnoy, Sébastien Betbeder a réalisé de nombreux courts métrages (dont Inupiluk, prix Jean Vigo), et neuf longs métrages parmi lesquels : Nuage (Locarno), 2 automnes 3 hivers (Acid Cannes), Ulysse &Mona (Toronto), Tout fout le camp...
Tournés dans un souci d'indépendance, ses films lui permettent d'expérimenter toutes sortes de récits
avec pour genre de prédilection la comédie. Après Le Voyage au Groenland, il décide, en 2024, de se rendre une nouvelle fois sur l'île pour y mettre en scène L'Incroyable femme des neiges.
Avec Carimbó do Pará, Renato Velasco et Enda rendent hommage à une tradition musicale ancestrale née dans l’État du Pará, au nord du Brésil. Le Carimbó, du mot indigène « korimbó » signifiant « bois qui produit du son », est à l’origine une danse populaire
pratiquée par les pêcheurs et agriculteurs en fin de journée, sur des
rythmes puissants et joyeux joués au tambour. Danse de couple codifiée, elle se distingue par l’élégance d’un cavalier tournant autour de sa partenaire sans jamais la toucher, dans un geste d’hommage et de respect.
À partir de ce répertoire traditionnel mêlant percussions, cavaquinhos, flûtes et banjos, Renato Velasco a composé de nouveaux morceaux en collaboration avec le poète Agenor de Oliveira, grand connaisseur des cultures populaires brésiliennes. Ensemble, ils célèbrent le métissage unique du Carimbó – entre influences africaines, indigènes et portugaises – et lui offrent une relecture contemporaine.
Porté par la voix sensuelle et envoûtante de la jeune chanteuse et danseuse Enda, Carimbó do Pará est un concentré d’allégresse, de chaleur et de tradition vivante.
Un EP solaire, festif et dansant.
RENATO VELASCO
EP “CARIMBO DO PARA”
Disponible en physique depuis le 24 octobre 2025
Crédits photos et vidéo : ℗ Records DK - Renato Velasco
Avec Carimbó do Pará , Renato Velasco et Enda rendent hommage à une tradition musicale ancestrale née dans l’État du Pará , au nord d...
Avec : Judith Chemla, Tessa Dumont Janod, Pablo Pauly, Isabelle Carré, Bernard Campan, Nicole Garcia, Vincent Dedienne, Alex Lutz, Mélissa Boros
Distribué par Pan Distribution
Genre : Comédie dramatique
Origine : France
Durée :
Synopsis :
Élisabeth, comédienne, anime des ateliers d’écriture à l’hôpital
Necker avec des adolescents en grande détresse psychologique. À leur
contact, elle replonge dans sa propre histoire : son internement à 14
ans. Peu à peu, les souvenirs refont surface. Et avec eux, la découverte
du théâtre, qui un jour l’a sauvée.
Ma critique :
Pour sa première réalisation, Isabelle Carré vient nous happer et nous bouleverser.
On la connaît interprète de cinéma et au théâtre, on la sait écrivaine, la voici désormais réalisatrice et on peut dire que Les rêveurs est un très beau film inspiré de sa propre histoire.
Élisabeth est une comédienne qui se rend pour la première fois dans un atelier pour tenter d'aider des enfants en détresse morale. Le fait de se retrouver ici, la replonge dans son passé et on va découvrir une jeune adolescente, interprétée par l'excellente Tessa Dumont Janod. Cette dernière vit dans une famille où elle est l'unique fille. Elle a un frère Paul. Ses parents sortent beaucoup, sa mère est quelque peu fantasque et l'on comprend que son père est attiré par les hommes.
Élisabeth est une fillette perturbée et un jour elle va commettre un geste malheureux et se retrouver internée dans un service, avec d'autres jeunes comme elle, à l'hôpital Necker.
Avant de devenir un film, Les rêveurs a déjà fait l'objet d'un ouvrage, écrit par Isabelle Carré. Il a été réadapté et le scénario quelque peu modifié à l'aide d’Agnès de Sacy
Il est certain qu'Isabelle Carré se raconte, mais elle met surtout en avant, et veut alerter, pour ses enfants en détresse psychologique et tenter d'aider ces jeunes à s'en sortir.
La détresse de ces adolescents on la ressent tout au long du visionnage, et Isabelle Carré a su mettre en avant aussi bien les liens qui se tissent entre eux mais aussi avec les soignants. Elle met bien évidence le fait qu'il y a peu de services pour aider ces jeunes qui sont laissés pour compte, bien que les choses ont bougées désormais, mais pas encore assez.
Pour filmer elle a su se mettre à hauteur d'enfant, et les adultes ne sont que de passage dans ce long métrage. Ils ne tiennent pas le haut du pavé, et pour ses interprètes elle a su s'entourer de comédien(ne)s réputés dont Bernard Campan, acteur pour lequel elle a beaucoup de tendresse et avec qui elle forme souvent un duo excellent que ce soit à l'écran ou au théâtre. On trouve également Alex Lutz, Judith Chemla, Pablo Pauly, et Nicole Garcia qui fait une apparition.
Côté adolescents, la jeune Tessa est admirable. Elle ressemble étrangement à Isabelle Carré et a de nombreuses similitudes avec elle. Mélissa Boros, l'amie de Tessa, joue très juste également.
Dans sa manière de filmer et de nous livrer l'enfermement, avec des fenêtres où l'air ne passe pas, on ressent cette sensation d'étouffement. Elle nous fait ressentir à quoi les jeunes peuvent se raccrocher comme à la Tour Montparnasse que certains peuvent voir de leur fenêtre et où ils imaginent les gens vivre ou travailler.
Les couleurs évoluent également au cours de ce long métrage et suivent l'état de Tessa. On aime aussi les oiseaux qui s'animent à l'écran, qui peuvent faire penser à la liberté dont rêve la jeune adolescente.
La musique a aussi un rôle primordial et c'est le frère Isabelle Carré, qui a composé la grande partie de la bande musicale par ailleurs très réussie.
Avec Les rêveurs, Isabelle Carré se dévoile et nous entraîne dans son histoire personnelle tout en restant très pudique. Une réalisatrice est née et elle prouve à quel point elle peut aider des jeunes qui souffrent, et alerter la famille, avec des images qui nous touchent au plus haut point.
Pour en savoir plus :
A propos de la réalisatrice
Isabelle Carré est une grande actrice du cinéma français.
On sait désormais que le théâtre, le cinéma, l'ont certainement sauvé et c'est avec Romuald et Juliette de Coline Serreau qu'elle fait ses premiers pas.
Depuis du chemin elle en a parcouru. Parmi ses nombreux rôles on peut citer des films comme Le hussard sur le toit, Beaumarchais, Les enfants du marais, La bûche, Entre ses mains, Tellement proches, Du vent dans mes mollets, Garde alternée, De Gaulle, La dégustation, la guerre des Lulus, Délicieux, Prodigieuse, La fille d'un grand amour....
Sans compter le théâtre où elle est maintes fois apparue dans des pièces.
Écrivaine parmi ses œuvres on peut lire Le jeu des si, Du côté des indiens et bien évidemment les rêveurs. Sans compter des livres audio où elle prête sa voix.
Côté distinctions elle a reçu le prix Romy Schneider, Les lumières de la presse étrangère, le César de la meilleure actrice pour Se souvenir des belles choses, Les Étoiles d'Or de la presse du cinéma français pour Anna M., Le prix d'interprétation féminine pour Et plus si affinités.
A propos des interprètes
Judith Chemla, qui à mon goût est trop rare sur les écrans français, joue Alice, la mère d’Élisabeth.
On va la retrouver dans la saison 1 de Mitterrand, Confidentiel.
A noter qu'elle a reçu le Valois de la meilleure actrice pour son rôle dans Le sixième enfant.
Pablo Pauly interprète le père Jacques et mari d'Alice. On se souvient forcément de lui et de son rôle marquant dans Patients. Outre ce film on a pu le voir dans La fille de Brest, Marche ou crève, Les invisibles, Un hiver en été, Borgo, Jane Austen a gâché ma vie, Et plus si affinités.
Tessa Dumont Janod débute au cinéma avec ce rôle et pas des moindres. Elle excelle dans sa composition d’Élisabeth adolescente.
Tellement de ressemblance, avec Isabelle Carré.
On devrait revoir très vite, si elle le souhaite, cette jeune fille devant la caméra car elle a un gros potentiel.
Mélissa Boros qui tient le rôle de Isker, a déjà été vue dans Le silence de Sibel, Alpha et sera au générique de J'oublierai ton nom aux côté de Vanessa Paradis.
On trouve également au générique du film Les rêveurs : Nicole Garcia, Bernard Campan, Vincent Dedienne et Alex Lutz.
CINÉMA À LA FOLIE, NOUVEAUX REGARD SUR LA SANTÉ MENTALE :
C’est
pour lever les tabous et les clichés encore trop nombreux sur les
troubles psychiques que le festival “Cinéma à la folie, nouveaux regards
sur la santé mentale”, a été créé avec le soutien de la Fondation Erié
et en partenariat avec le Fipadoc, le Festival La Rochelle Cinéma
(Fema) et l’Alliance pour la Santé Mentale. Le festival sillonnera la
France tout au long du mois d’octobre en passant par Boulogne-sur-Mer, Clermont-Ferrand, La Rochelle, Orléans, Nancy, Nantes, Nîmes et Pau.
Au
programme : 12 films – documentaires et fictions – mettant en lumière
des récits authentiques et diversifiés sur la santé mentale dont Les
Rêveurs d’Isabelle Carré, qui parraine le festival aux côtés du
réalisateur Nicolas Philibert. Des récits inspirants et porteurs
d’espoir qui
montrent que le rétablissement est possible et qu’avec le bon
accompagnement, chacun peut retrouver confiance et qualité de vie.Pour
garantir l’inclusivité et l’ouverture à tous, les projections seront
accessibles gratuite-ment avec une séance par ville réservée aux scolaires
pour sensibiliser les plus jeunes. Chaque projection sera suivie d’un
débat réunissant équipes de films, experts, pairs aidants, associations locales et public afin de mettre des mots sur les maux, de libérer la parole et de valoriser l’expérience vécue.
L’ambition
du festival est claire : favoriser la compréhension, le soutien et
l’accès aux soins, et faire progresser la société vers une plus grande acceptation et une meilleure inclusion.