Réalisé par Réalisation – Jorge Turell, Jonathan Brooks, Kealan O’Rourke, Corinne Ladeinde
Distribué par Little KMBO
Genre : Animation
Origine : Espagne, Royaume-Uni, Irlande
Durée : Programme de 3 courts-métrages – 43’
À partir de 4 ans.
Synopsis :
Chaque année, les monstres n’ont qu’une journée pour venir hanter les
rues et faire peur aux enfants avant de repartir au Pays d’Halloween…
Mais comment effrayer qui que ce soit quand on est aussi mignon que Gary
? Préparez-vous car, cette année, Halloween sera plein de surprises :
les monstres deviendront rigolos, les sorcières seront douces comme des
agneaux et les petits fantômes pourraient même devenir vos amis… ou pas !
Alfie, sa maman, sa mamie et son poisson Sarah emménagent dans une
nouvelle maison. Une maison très vieille, fort poussiéreuse, qui craque
et qui grince, habitée par des araignées et sans doute pire encore…
Alfie n’a qu’une envie : prendre ses jambes à son cou !
Un film de Jorge Turell, 5’, Espagne, sans dialogue
L'histoire :
Un petit garçon qui se déguise tous les jours, une sorcière qui a
toujours une potion à préparer… Et si la magie opérait et les
transformait, que deviendraient ces drôles de personnages ?
La chasse aux bonbons, c’est tout un art : certains monstres récoltent
beaucoup plus de sucreries que les autres. Gary n’est pas franchement un
champion en la matière et, en plus, déguisé ou pas, il n’a jamais fait
peur à personne. Mais la vraie catastrophe arrive quand il oublie de
rentrer au pays des monstres… Tout le monde est parti sans lui : il va
devoir compter sur la seule enfant qu’il a réussi à effrayer, Beatrix,
qui a peur de tout. Vraiment, cette année, Halloween c’est pas gagné !
Les deux petits courts-métrages qui précèdent le plus long sont mignons avec pour ma part un petit faible pour Le petit fantôme.
Quant à Le roi de l'effroi le scénario est sympathique. En effet, cette adolescente qui ne veut plus fêter Halloween va se retrouver embarquer dans une histoire qui au bout du compte va peut être la réconcilier avec cette fête populaire.
Les couleurs sont vies, jolies, et l'amitié est au centre de ce moyen métrage. Les personnages paraissent réels et l'on suit avec plaisir les aventures de Beatrix.
Alors que la fête d'Halloween approche, les enfants seront ravis de découvrir ce film.
CHRONIQUESD'ENHAUT, L'Or du Beaufortain - Numéro inédit
Pour ce premier numéro inédit de la rentrée, Chroniquesd'enHaut nous emmène dans le Beaufortain, le pays du Beaufort, en Savoie. Laurent Guillaume nous fait découvrir
ses paysages montagneux spectaculaires et ses alpages verdoyants,
accompagné par la championne de ski handisport, Marie Brochet.
La terre du Beaufort
Au nord-ouest de la Savoie, le village de Beaufort a donné son nom au fameux fromage éponyme. Il faut dire que le Beaufortain offre de magnifiques alpages verdoyants, plutôt bien arrosés, propice à l’élevage des vaches Tarines et Abondances.
Laurent nous emmène à la rencontre d'un des éleveurs de Tarines du Beaufortain, Tom Frison, dont les vaches ont obtenu de nombreuses récompenses, avec qui il va découvrir la traite moderne.
Mais aussi une terre de champions
C’est ici qu’est née Marie Bochet, fille d’une famille d’alpagistes, véritable égérie du ski handisport. Octuple médaillée d’or
aux jeux paralympiques, et plus de 20 fois championne du Monde de ski
handisport, Marie n’a jamais voulu quitter son massif natal et en est l’une des meilleures ambassadrices. Elle revient avec Laurent sur son impressionnante carrière sportive et l'accompagne dans la découverte du Beaufortain, de ses alpages, de sa famille et de l'impressionnant barrage de Roselend.
Un autre champion, François d'Haene, quatre fois vainqueur de l'UTMB et de la Diagonale des fous, a fait du Beaufortain une terre de prédilection pour le trail. Avec sa femme, ils ont lancé l'Ultra Spirit, une course de trail par équipe qui marie performance et ludique.
Cet épisode inédit nous parle beaucoup de sport tout en conciliant la nature, la montagne et le fromage. On découvre des personnes inspirants, qui ont marqué leur temps comme Marie Bochet ancienne sportive de très haut niveau et médaillée olympiques, mais aussi d'autres personnages comme cet éleveur qui prend soin de ses vaches, multi-récompensé et qui nous permet de manger de l'excellent Beaufort. Et un clin d’œil au Royaume-Unis vient compléter le tout.
Anthony Binst est un passionné d’images.
Réalisateur et photographe il appartient au cercle très fermé des
« urbexeurs ». Il va là où plus personne ne va : dans des lieux
abandonnés, témoins du temps passé. Son film « Montagnesd’urbex » nous entraine loin des villes, sur les pentes des reliefs rhônalpins.
Pour être un bon « urbexeur », il faut avoir l’art du camouflage… Car en France, la pratique de l’urbex, c’est-à-dire la visite sans autorisation d’un lieu abandonné, est illégale et passible de prison.
C’est donc le plus souvent de nuit, qu’Anthony Binst guidé par Toub, lui aussi urbexeur, part à la découverte
de lieux oubliés. On les suit dans de vieilles colos dans les Alpes et
en Auvergne, dans des villages vacances, des stations de ski, dans des
hôtels. Des lieux témoins d’une vie passée, témoins aussi de l’histoire de notre société.
Un parcours exploratoire dans la France des années 70, dans ses hôtels démesurés, ses colonies de vacances, ses sanatoriums. Dans une France joyeuse dont il ne reste ici que des ruines.
Des ruines que certains ont décidé de faire revivre. Ils ne sont pas fous. Ils ont juste un rêve !
Mon avis :
Un documentaire très intéressant qui nous mène en Auvergne, en Savoie, toujours en montagne, dans des lieux abandonnés, que l'on laisse ainsi, où que certains reprennent et cherchent à faire revivre.
Dans ces endroits où des enfants venaient passer leurs vacances, il n'y reste que des lits, des cuisines équipées, un semblant de théâtre, le tout abandonné, dans leur jus.
Ces bâtiments, ces équipements abandonnés, ont pourtant vécu. Avec des clichés en noir et blanc, des sons qui nous rappellent des souvenirs lointains, les personnes qui entrent dans ces lieux parfois interdits, nous rappellent que des gens ont habité ici, y ont laissé des souvenirs.
Certaines bâtisses resteront ainsi, d'autres seront détruites, d'autres revivront avec de nouveaux investisseurs et grâce à ces urbexeurs, qui sont tout sauf des vandales, au contraire qui nous livrent des images intéressantes et inédites, on revit un passé parfois pas si lointain.
Montagnes d'Urbex
Documentaire inédit
Réalisation : Anthony Binst
Durée : 52 mn
Coproduction : les films en VRAC et France 3 Auvergne-Rhône-Alpes
Le jeudi 3 octobre à 22h50 sur France 3 Auvergne-Rhône-Alpes et sur france.tv.
Crédits photos : Marc Planeilles et Anthony Binst
Montagnes d ' Urbex , un documentaire inédit Anthony Binst est un passionné d ’images. Réalisateur et photographe il appartient au c...
Avec : Leonid STANISLAVSKYI, Etty MAROUANI, King VAN NOSTRAND, John POWLESS
Avec les voix françaises de : Patrick CHESNAIS, Serge RIABOUKINE, Philippe TORRETON
Distribué par Destiny Distribution
Genre : Documentaire
Origine : Royaume-Uni
Durée : 1 h 43
Synopsis :
Quatre « Super Seniors » âgés de 82 à
95 ans se préparent pour les Championnats du monde de la Fédération
Internationale de Tennis. Parmi eux se trouvent une
Française et le joueur le plus âgé au monde. Ils veulent vivre
pleinement leur vie, frappant des balles et gagnant des matchs. Des
personnages hauts en couleurs nous prouvent que le jeu… est la vie.
Un documentaire inspirant.
A propos du réalisateur :
Dan Lobb a grandi à Colden Common, près de Winchester, dans le Hampshire. Il a fréquenté le Peter Symonds College à Winchester,où il a étudié la biologie, la chimie et l'économie. Il a été aidé par le College Prospects of America pour obtenir une bourse de tennis à l'université du Tennessee à Martinaux États-Unis. Il a obtenu son diplôme de l'école de commerce avec mention très bien.
Après avoir été entraîneur dans différents clubs de tennis de Londres, Dan a joué professionnellement pendant trois ans. En 1997, il a atteint le rang n°18 dans le classement britannique en1997. Après avoir pris sa retraite en 1998, il a combiné ses activités d'entraîneur et de mannequin pendant trois ans, tout en s'impliquant dans les relations publiques et le marketing sportif à Londres.
Dan a donc été joueur et entraîneur de tennis professionnel, et a été un présentateur, diffuseur, animateur et producteur de télévision à succès pendant plus de 20 ans. SUPER SENIORS est son premier long métrage documentaire.
Note d'intention du réalisateur :
"Je crois qu'on prend tous conscience qu’on finit par vieillir d'une manière ou d'une autre, et j'ai voulu mettre en lumière ceux qui non seulement continuent à croquer la vie à pleine dents à 80 et 90 ans, mais qui s'efforcent d'atteindre le succès en compétition au plus haut niveau, dans l'un des sports individuels les plus difficiles. J'ai découvert des personnages qui continuent à faire fi de leur âge et qui sont une véritable source d'inspiration pour nous tous. J'ai pratiqué le tennis presque toute ma vie et c'était pour moi un domaine nature là explorer, d'autant plus que ce sport offre de nombreuses métaphores de la vie elle-même.
Le tennis est le véhicule idéal pour explorer comment et pourquoi vieillir n'équivaut pas nécessairement à être vieux. Le thème central du film repose sur la force de l'esprit humain et sur le fait que vivre longtemps et en bonne santé est loin d'être une question de chance et de bons gènes. Ce film remettra en question la façon dont beaucoup d'entre nous considèrent les "personnes âgées". Il explorera les mentalités et les choix de vie de personnes issues de milieux et de circonstances différents, qui continuent à tirer le meilleur parti possible de la vie. Peu de temps après l'achèvement du film, l'histoire de l'un de ses personnages principaux a pris une nouvelle signification et importance. Leonid Stanislavskyi représente aujourd'hui une grande partie de ce que nous avons appris à admirer chez ses compatriotes ukrainiens. Sa résilience, sa force, sa détermination et son besoin intrinsèque de liberté pour que sa vie brille autant que n'importe quel phare qui se dresse en faveur de la paix et contre l'ignoble guerre qui continue de faire rage. Leonid est fier d'être ukrainien, fier de porter le drapeau partout où il voyage...et son pays est fier de lui. Grâce à ce film, l'histoire de Leonid touche un plus grand nombre de personnes" - DanLOBB
Les protagonistes :
Etty Marouani est née et a grandi à Paris. Elle essaie de garder son âge secret, même parmi ses amis. Elle est glamour, chic et cool, mais n'a commencé à jouer au tennis qu'à 42 ans et a toujours l'impression de rattraper son retard, souffrant souvent de doutes et de nervosité avant les matchs. Elle a déjà été couronnée Championne de France des plus de 80 ans, ce qui fait prendre conscience qu'elle peut gagner les Championnats du Monde, mais si elle croit suffisamment en elle.
John Powless, âgé de 87 ans, John vit aux États-Unis, dans le Wisconcin depuis 50 ans. Il a vécu une vie bien remplie et très colorée, le sport étant au cœur de tout ce qu'il a accompli. Son histoire est légendaire dans le monde du tennis. Il a été numéro un mondial dans toutes les catégories d'âge des plus de 50 ans. John a un sens de l'humour déconcertant et a toujours été un homme à femmes. Mais la vie n'est pas ce qu'elle semble être, alors qu'il lutte contre un cancer. En route vers ce Championnat de Monde, il est forcé de faire face à sa propre mortalité et à une possible mort imminente. Cette année pourrait-elle être le chant du cygne de l'un des plus grands noms de ce sport ? John est décédé en 2021;
King Van Nostrand, 90 ans, né et élevé à New York, vit désormais en Floride. C'est une légende du tennis senior et le joueur senior le plus titré de tous les temps. Il est parfaitement conscient qu'il lutte contre le temps et comme il lutte contre ses adversaires, mais il reste un professionnel accompli, compétitif jusqu'au bout. Il a même tourné sa perte d'acuité auditive à son avantage. La famille représente tout pour King. Alors que nous le suivons dans ses préparatifs pour tenter de remporter son 39e titre mondial, nous découvrons que sa vie a été teintée de grande tristesse et de tragédies, perdant des enfante en cours de route, ce qui le motive d'autant plus.
Aujourd'hui âgé de 100 ans, Leonid Stanislavsky est le joueur de tennis de compétition le plus âgé du monde. Un ukrainien ayant passé la majeure partie de sa vie sous le communisme soviétique, il est titulaire d'un doctorat en ingénierie et a participé à la construction d'avions de guerre en Serbie pendant le Seconde Guerre mondiale. C'est à l'âge de 90 ans, après la mort de sa femme qu'il s'est mis au tennis. Il a encore gagné aucun match de tournoi officiel, mais il continuera d'essayer.Le public ne peut s'empêcher de tomber amoureux de Leonid, cet homme extraordinaire, alors que nous le suivons depuis son petit appartement en Ukraine jusqu'à Amsterdam, puis aux Championnats de Monde, à la recherche de sa première victoire en compétition.
Voilà un documentaire original et qui nous apprend que des compétitions mondiales de tennis pour séniors ont lieu régulièrement tout autour de la planète.
Il est vrai que passé un certain âge, qui s'avère être de plus en plus tôt désormais, on devient vite vieux aux yeux des adolescents, des jeunes. Pourtant l'espérance de vie a rallongé et les personnes dites "âgées" sont plus à même à faire des choses qu'elles n'auraient pas faites des années en arrière.
Le réalisateur nous prouve ici, que le sport entre autre, et notamment le tennis puisque c'est ce dernier qui est mis en avant, peut aider aussi bien moralement que physiquement. En effet, certains commencent ou continuent le tennis après la perte d'un être cher, pour s'entretenir, d'autres pour se retrouver entre amis, ou encore pour gagner. Ces championnats permettent des retrouvailles et de faire la fête en dehors des compétitions.
Il est intéressant de suivre chaque personnage, avant la grande compétition, dans son environnement et de voir comment ils évoluent.
L'un des plus marquants est sans aucun doute Leonid qui a commencé le tennis à 90 ans et que sa catégorie n'existait pas. Ce petit bonhomme ukrainien, très touchant, va à la compétition comme si sa vie en dépendait. Peu importe en fait qu'il perde ou qu'il gagne ce qu'il veut : rencontrer d'autres personnes car sa vie ordinaire est bien solitaire. Il ne parle pas l'anglais mais ça ne l'empêche pas d'arriver à communiquer avec les autres. Bien entendu il est déçu lorsqu'il doit s'incliner contre son adversaire, mais il repart au combat très vite. De plus, ce sport lui permet de voyager et de voir le monde. Il s'est fixé des objectifs, notamment d'atteindre 100 ans et fait tout pour y arriver.
On suit également d'autres personnes comme Etty qui veut s'entretenir physiquement, gagner et surtout ne pas dire son âge. C'est celle qui m'a le moins touchée, car j'ai eu plus l'impression que cette dernière était une femme qui n'admettait pas de vieillir, et bien que trouvant refuge dans ce sport, elle s'astreint à trop de contraintes pour faire moins que son âge. Il faut parfois accepter malgré tout certains "ravages" du temps qui passe, en cela elle se différenciait des autres plus émouvants. N'empêche que je salue son classement et le niveau auquel elle est arrivé.
Il y a également John qui a toujours baigné dans le tennis, qui a eu de nombreuses maladies et qui lors du championnat du monde que l'on peut voir à l'écran est fortement handicapé par le cancer qui le ronge. Pourtant avec un moral d'acier il va continuer à y aller et se battre.
Et puis il y King, qui porte bien son nom. L'imbattable King !!! Lorsqu'on le voit arriver le dos vouté, on se demande comment il peut courir ainsi sur un cour, mettre autant de force dans ses balles et gagner quasiment tous ses matchs. Pourtant il a enduré nombre d'ennuis, de périodes sombres, mais il a toujours relevé la tête et continue en mémoire de personnes.
Tous ces gens nous apportent de l'espoir, montre que le temps, même si il a de l'emprise par les marques sur le visage, les mains, le corps, n'a pas encore d'emprise sur le moral et le dépassement de soi.
Ce documentaire est tout sauf triste, au contraire, tous ces gens sont enjoués, positifs. Ils sont la joie de vivre incarnée.
Pour le doublage en français il a été fait appel à Patrick Chesnais, Serge Riaboukine et Philippe Torreton.
On ne peut que s'incliner devant tant d'abnégation, de volonté, de courage, d'entretien physique et mental et ce documentaire est la preuve évidente que l'âge n'est rien si l'on veut. Peu importe que l'on affiche 20, 30, ou 80 ans, chacun devrait pourvoir continuer à faire ce qui lui plait sans que l'on porte un jugement quelconque et être reconnu comme un être humain à part entière et ne pas être mis de côté comme il arrive souvent de le voir en ce qui concerne les personnes âgées.
MA NOTE : 3.8/5
FESTIVAL :
ODESSA - International Film Festival
Crédits photos et vidéo : Destiny Distribution
SORTIE EN SALLE LE 02 OCTOBRE 2024 SUPER SENIORS Réalisé par Dan Lobb Avec : Leonid STANISLAVSKYI, Etty MAROUANI, King VAN NOSTRAND, ...
Avec : Isabelle Nanty, Gérard Darmon, Lucien Jean-Baptiste, Zabou Breitman
Distribué par Apollo Films
Genre : Comédie
Origine : France
Durée : 1 h 31
Synopsis :
À 59 ans, Alain n’accepte pas d’être mis sur la touche. Voulant prouver à
tous qu’il est toujours dans le coup, il décide de monter un business
de garde d’enfants bien qu’il n’ait aucune expérience dans le domaine.
Pour l’épauler, il va devoir compter sur des associés un peu originaux :
une ancienne collègue dépressive et un ex-animateur star de jeux
télévisés. Comme dit l’adage : tout seul, on va plus vite mais à trois,
on va plus loin… ou pas !
A propos du réalisateur :
Lucien Jean-Baptiste nous vient de Martinique. Il a d'abord été doubleur voix en arrivant à Paris et a commencé à tourner dans des courts-métrages. Ses débuts au cinéma, dans de petits rôles sont dans des films comme L'ex femme de ma vie. Sa carrière s'étoffe avec La première étoile ou il tient l'un des premiers rôles. Depuis on a pu le voir dans Ma première fois, La proie, Il a déjà tes yeux, C'est quoi cette famille, La traversée.
Parallèlement réalisateur il est passé derrière la caméra pour La première étoile, 30° Couleur, Dieu merci, Pourquoi nous détestent-ils ? etc...
Ses projets sont une réalisation de Joseph pour la télévision et la sortie le 2 octobre 2024 de On fait quoi maintenant ?
A propos des interprètes :
Outre Lucien Jean-Baptiste, à ses côtés on peut voir Isabelle Nanty qui tient le rôle de Véronique. Une actrice révélée par Tatie Danièle. Cette touche à tout scénariste, réalisatrice, actrice, aime monter sur les planches, tourner pour la télévision ou pour le cinéma comme dernièrement dans Je ne suis pas un héros, Alors on danse. On aura le plaisir de la retrouver dans 4 zéros, Panique pour le réveillon, et bien entendu Les tuches - God save the Tuche rôle qui fait désormais partie intégrante de son répertoire.
Gérard Darmon qui est également à l'affiche actuellement de L'heureuse élue, est Jean-Pierre. Avec une carrière de plus de 100 films et séries difficile de tous les citer. Parmi ses rôles les plus marquants citons Les princes, Duel au soleil, 37°2 le matin, Le cœur des hommes, Nous trois ou rien, Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre.
Zabou Breitman qui a plusieurs casquettes dans le monde du cinéma, puisqu'elle est Directrice Artistique, Scénariste, réalisatrice notamment de Se souvenir des belles choses pour lequel elle a reçu le César de la meilleure première œuvre en 2003, No et moi, Les hirondelles de Kaboul, et actrice avec de beaux rôles comme dans La Baule les pins, Le premier jour du reste de ta vie, Arrête ton cinéma, La crise, L'exercice de l'état, Ma langue au chat, etc...
Nous sommes ici dans une comédie mais qui aborde un sujet majeur, celui du licenciement et des gens d'un certain âge qui sont laissés sur le carreau.
S'ennuyant ferme après son licenciement, et voulant prouver qu'il n'est pas fini, Alain décide de monter sa propre boîte. Il va recontacter une ancienne collègue dépressive et approcher Jean-Pierre, via le biais de sa maman dans un Ehpad ou se rend également ce présentateur sur la touche.
Ces trois compères croient fortement en leur projet et vont se démener comme de beaux diables pour obtenir prêts, trouver un local, etc...
Bien qu'ils soient séniors, ils s'attellent à un projet de crèche, ce qui est à l'opposé de ce que l'on attend et en cela ce film est assez risible, mais avec du fond, car à qui demande t'on de garder des enfants lorsque les parents ne peuvent pas ? Aux grands-parents alors pourquoi ne pas s'occuper (correctement) de ceux d'inconnus ?
Cette bande de pieds nickelés, où chacun doit tenir son rôle, n'est pas forcément une équipe qui gagne mais ils espèrent et se battent becs et ongles car ils veulent vraiment aboutir à ce qui leur tient à cœur. Il est vrai qu'Alain oublie sa famille, délaisse sa femme ce qui va causer des dégâts dans son couple, car il ne vit plus qu'avec son idée.
Véronique, la reine de la logistique, femme de caractère, mais dépressive et encore amoureuse d'un homme qui l'a quittée il y a déjà un moment mène son monde à la baguette.
Quant à Jean-Pierre, présentateur sur le retour, qui pense être encore être connu et une "star" qui a tous les droits est hilarant. D'ailleurs il faut noter que, comme les autres interprètes, Gérard Darmon se fond littéralement dans son personnage.
Sans oublier Zabou en femme d'Alain mise de côté, ainsi que Firmine Richard que l'on prend toujours à retrouver sur grand écran.
Ce long métrage se veut optimiste, réaliste, idéaliste et même si il y a des incohérences, il propose une vérité de la société actuelle où certains se reconnaîtront lorsqu'on ne veut plus d'eux.
Tous ces êtres sont des humains, mais sont aussi humains car honnêtes et même si leur idée paraît démesurée, eux y croient dur comme fer et c'est ce qui les fait tenir quelque part. On fait quoi maintenant ? est une question que nombre d'entre nous se posent après que leurs projets soient anéantis. Ce film est une comédie sociale en fait.
Ce n'est pas parce que l'on a un certain âge que l'on est has been et Lucien Jean-Baptiste tient à le souligner au travers de ce film. Alors que de nos jours certaines campagnes publicitaires tentent parfois de mettre en avant les personnes âgées, mais qui sont tellement peu représentées en fait, avec ce long métrage Le vivre ensemble que cite le réalisateur prend tout son sens.