à novembre 09, 2021

Cinéma, Baracoa - Critique

novembre 09, 2021 Add Comment

Baracoa est un film qui nous mène à Cuba et qui est réalisé par Pablo Briones.

Pablo Briones né en 1983 en Argentine, est un réalisateur et photographe basé à Genève. En 2016, il réalise le court-métrage Pezcal centré sur le quotidien de deux jeunes cubains. L’année suivante, il décide de leur consacrer son premier son long-métrage : Baracoa. Jace Freeman et Sean Clark créent des documentaires narratifs non fictifs dans le Sud américain. Utilisant une approche stricte du cinéma direct, le duo a réalisé et produit de façon indépendante plusieurs films dont Saint Cloud Hill (2019) qui a récemment fait sa première diffusion à la télévision sur PBS. Ils partagent des crédits de co-réalisation sur Baracoa (2019), une docufiction nominée pour le Glashütte Original Documentary Award au Festival international du film de Berlin 2019.

Synopsis :

Dans leur petit village de la campagne cubaine, Leonel, 9 ans, et Antuán, 13 ans, s’apprêtent à passer leurs vacances d’été livrés à eux-mêmes. Entre errance et jeux d’enfants, les deux garçons occupent leur ennui comme ils peuvent, confrontant leurs visions du monde et de l’avenir. Au moment où l’île des îles entame une nouvelle page de son histoire, ces deux amis inséparables se retrouvent, eux aussi, à un tournant de leur jeune vie.

Les deux interprètes principaux sont deux jeunes garçons : Leonel et Antuan. On ne sait pas trop si ces enfants jouent un rôle ou si c'est leur vraie vie.

Ils sont étonnants mais j'ai une préférence pour le plus jeune, plus typé, qui fait plus Cubain et qui avec sa charmante bouille attire forcément.

Ce film, ou documentaire, car on ne sait pas exactement ce que le réalisateur veut présenter, nous délivre un message d'amitié entre ses deux garçons.

On suit jour après jour, ce qu'ils font de leurs journées, en fait pas grand chose, car dans leur village, ils s'éloignent des adultes pour se retrouver ensemble et errent dans des coins quelque peu hostiles à visionner : une piscine vide, une usine désaffectée....

Antuan est plus attirée par la grande ville telle La Havane et veut y entraîner Leonel

Tout le long de Baracoa on suit leur errance. On retrouve l'ambiance de Cuba, car ce film transpire ce pays. Il est vrai que pour m'y être rendue, à Cuba les enfants sont bien souvent livrés à eux-mêmes et ont une grande liberté.

Aux trois quart de ce long métrage on les retrouvera à La Havane mais on sent qu'ils sont en train de quitter le monde de l'enfance pour celui de l'adolescence, voire même celui des adultes.

Ils sont en quête de leur identité et ce ce film nous entraîne toujours très lentement, voire trop lentement, vers leur évolution.