Musique, Yilian Canizares album Habana-Bahia

 

Musique, Yilian Canizares

Plus qu’une simple musicienne, Yilian Cañizares est une artiste internationale dotée d’une grande conscience sociale.

Violoniste, chanteuse, compositrice, éducatrice, défenseur des océans et exemple à suivre, Yilian fait partie de la diaspora des artistes cubains talentueux qui se sont répandus à travers le monde pour partager leur musique, leur conscience sociale et leur sensibilité spirituelle à travers leur travail.

Plusieurs fois récompensée, son style afro-cubain visionnaire mêle sa virtuosité classique, sa sensibilité au jazz et sa vie à La Havane. Yilian a reçu des éloges extraordinaires lors de ses tournées en Europe, en Asie et aux États-Unis, et est reconnue comme l’une des plus grandes artistes de sa génération.


Ces dernières années, elle a partagé la scène avec Ibrahim Maalouf, Omar Sosa, Diego El Cigala, Youn Sun Nah, Richard Bona, Chucho Valdés, Roberto Fonseca, Dhafer Youssef, L’orchestre de Chambre de Lausanne ou encore El Comité.

Musique, Yilian Canizares

 Crédit : Franck Socha

Yilian Cañizares fête ses 10 ans de carrière solo. Artiste multi récompensée, iconoclaste et mystique, la voici de retour avec Habana-Bahia, enregistré à Salvador de Bahia. Yilian ouvre ici son champ des possibles avec un nouvel album essentiel, et nous offre le meilleur de sa musique pour célébrer cet anniversaire, car 10 ans, ça se fête.

 Ce n’est pas la route des esclaves que Yilian emprunte dans son œuvre de retour aux sources ; c’est celle des divinités.

Un jour, Yilian Cañizares a découvert qu’elle était protégée par un esprit féminin, vêtu d’or, un esprit parfumé, de fleurs et de beauté, qui porte le nom d’une petite rivière au cœur du Nigeria : Oshun. La musique de cette chanteuse, violoniste formée à l’école classique, de cette femme qui danse et pense le monde, cette musique est une odyssée à la recherche des traces que Oshun a laissées sur toutes les terres où elle a été dispersée.
 
Forcément, Habana-Bahia et une étape clé de ce périple au pays imaginaire des dieux qu’on appelle Orishas. Il ne s’agit pas pour Yillian de singer les rythmes du Nordeste brésilien, elle ne joue pas les couleurs locales, mais elle enquête plus profondément encore sur tous les accents que la culture du peuple yoruba a pris dans ses transports transatlantiques. Et les prières antiques qu’elle chante sont des exorcismes qui substituent à la tragédie de la déportation le pouvoir de la résistance.
 
Ce disque s’ouvre par le timbre sans âge des lavandières mystiques d’Itapuã qui bénissent le nom de «Oxum» — tel qu’on l’orthographie là-bas. Il déploie des souls salées, des rocks filtrés, des tropicalismes du siècle nouveau. Il mêle des voix d’ici et d’ailleurs, des duos par-delà les mers, de l’espagnol et du brésilien. Yilian Cañizares chante sa vraie nature volatile, elle réconcilie l’espace et le temps, les hommes et les dieux.

Yilian Canizares

NOUVEL ALBUM - Depuis le 6 octobre 2023

HABANA-BAHIA


Crédit vidéo : Yilian Canizares - Henri Guareschi, Franck Guillemenot & Mattis Dupont-Bianchi

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