(Critique) Film Les tempêtes réalisé par Diana Reymond-Boughenou
Nacer, journaliste, couvre le phénomène pour son journal. Alors que les évènements inexpliqués se multiplient, sa femme Fajar réapparaît. Face à des vents de plus en plus menaçants et tandis que la ville semble sombrer dans la folie, Nacer devra dénouer un passé qui le hante.
A propos de la réalisatrice :
Dania Reymond-Boughenou est une cinéaste franco-algérienne, née à Alger en 1982, et formée au Fresnoy studio national des arts contemporains. Ses films courts, dont Le jardin d’essai, ont été présentés et primés dans de nombreux festivals dont le FID, Premiers Plans, Côté Court, Brive ou New Directors New Films. En 2019, elle tourne Constellation de la Rouguière, retenu notamment à Clermont-Ferrand et en sélection officielle au César du meilleur court métrage documentaire. En 2024, elle achève Les tempêtes, son premier long-métrage de fiction.
A propos des interprètes :
Khaled Benaissa est un comédien algérien que l'on a pu voir dans El Manara, Le repenti, L'Oranais, Papicha, Barbès, little Algérie. Il a été récompensé du Valois du meilleur acteur au Festival du film francophone d'Angoulême en 2012. Il est également réalisateur. Il est ici Nacer.
Méconnaissable Camélia Jordana, que je n'avais pas vue depuis longtemps et que j'ai eu du mal à reconnaître ayant vraiment changé physiquement. Celle connue pour avoir fait de la musique et avoir participé à Nouvelle Star, enchaîne les rôles au cinéma.
Elle a déjà été au générique de nombreux films comme La stratégie de la poussette, Nous trois au rien, Chacun pour tous, Cherchez la femme, Les choses qu'on dit, les choses qu'on fait, Le brio, long métrage pour lequel elle a reçu le César du meilleur espoir féminin en 2018. Elle tient ici le rôle de Fajar.
Si le début du film n'est pas dénué d'intérêt, la suite m'a interrogée et je n'ai pas, je dois l'avouer, tout compris.
En fait, en lisant des articles de la réalisatrice, cette dernière nous donne la trame de l'histoire. Je cite : "... À travers lui, j’ai compris que le film abordait la décennie noire. J’avais ressenti le besoin de donner une matière, une couleur et une texture à cette période qui était restée dans ma mémoire comme un angle mort....".
Réellement entre drame et fantastique, Les tempêtes nous propose de suivre Nacer, journaliste, qui a perdu il y a bien des années, sa femme dans un attentat et qui mène l'enquête sur une étrange poussière jaune avec de nombreuses particules. On comprend qu'il y a un rapport avec les personnes décédées et lorsque Fajar réapparaît il n'a pas l'air vraiment surpris.
La réalisatrice aborde ce long métrage avec beaucoup de douceur, sans faire peur. Il est bien entendu beaucoup question du deuil, comme arriver à oublier, ou du moins atténuer la souffrance de celles et ceux que l'on perd.
N'en reste que je n'ai pas toujours saisi l'esprit et l'intrigue du film et que Diana Reymond-Boughenou voulait rappeler ce qu'il s'était passé en Algérie avec la décennie noire. Avant de visionner une œuvre j'arrive toujours novice, sans doute pour celui-ci aurait-il fallu que je lise où voulait en venir la réalisatrice pour mieux l'appréhender.
Crédits photos et vidéo : Cheval deux trois - La petite prod - The Jokers Films
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