Critique film Kina et Yuk : renards de la banquise

 

film Kina et Yuk : renards de la banquise
 
SORTIE EN SALLE LE 27 DÉCEMBRE 2023

KINA & YUK : RENARDS DE LA BANQUISE
Réalisé par Guillaume Maidatchevsky
Raconté par Virginie Efira
Distribué par UGC Distribution
Genre : Fiction
Origine : France, Canada, Italie
Durée : 1 h 20 
 
film Kina et Yuk : renards de la banquise
 
Synopsis

Kina et Yuk, un couple de renards polaires prêt à fonder leur famille, vivent paisiblement
sur la banquise du Grand Nord.
La température est anormalement douce et la nourriture de plus en plus rare, obligeant
Yuk à s’aventurer toujours plus loin pour subvenir à leurs besoins.
Quand soudain, un craquement terrible causé par la fonte des glaces va venir perturber
cette nature majestueuse et séparer nos renards, isolés chacun sur un bout de la banquise.
Ils vont devoir braver tous les dangers et explorer de nouveaux territoires dans l’espoir de
se retrouver à temps pour la naissance de leurs petits.

 
film Kina et Yuk : renards de la banquise

A propos du réalisateur

Guillaume Maidatchevsky est un réalisateur français.
Spécialiste de la faune, il a travaillé aussi bien pour des productions indépendantes que pour des grosses productions françaises et internationales.
Ce sont ses études de biologiste qui l’amènent petit à petit à se tourner vers la réalisation de films à portée écologique. La plupart du temps, il écrit et réalise des histoires liées à la nature et à la protection de la planète.
Guillaume aime faire rêver et raconter des histoires. Il filme les animaux comme il filmerait des comédiens, à hauteur de regards. C’est à ce niveau que se situent les émotions. Peu importe l’espèce à laquelle nous appartenons. Pour lui, chaque animal a sa propre personnalité. Ses films s’attachent à la faire ressortir pour raconter de véritables histoires à portée universelle.

En développement au cinéma

JULES - Fiction - Adaptation du livre de Didier van Cauwelaert

DAMAI - Film d’animation

OUTSIDER - Fiction

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A propos du film

Après AÏLO : UNE ODYSSÉE EN LAPONIE (sorti en salles en mars 2019) et MON CHAT ET MOI, LA GRANDE AVENTURE DE RROÛ (sorti en salles en avril 2023 puis en DVD/VOD), Guillaume Maidatchevsky est parti tourner son nouveau film d’aventure KINA & YUK : RENARDS DE LA BANQUISE aux confins de l’Amérique du Nord, dans le Grand Nord canadien et plus précisément à Dawson City (appelé Jack City dans le film).

Le Yukon offre une nature sauvage comme nulle part ailleurs. Bordé par la banquise s’étendant à perte de vue, les montagnes, les rivières, les forêts constellées de lacs gelés en hiver et les toundras alpines, c’est l’ultime frontière pour les trappeurs, les chercheurs d’or, le symbole de L’APPEL DE LA FORÊT.

Cette fois, ses héros sont un couple de renards polaires séparés et contraints à l’exil à cause de la fonte prématurée de la banquise. KINA & YUK : RENARDS DE LA BANQUISE raconte leur voyage au cœur de cette nature majestueuse, sauvage et si vulnérable... 

Inspiré d’une histoire vraie diffusée sur France 24 découvertes (à voir ici), cet incroyable conte de noël de Guillaume Maidatchevsky fait, comme toujours, la part belle à l’émotion et à l’aventure grâce à un tournage au plus près des animaux évoluant dans des environnements fragiles et en pleine mutation.

Nos héros sont accompagnés dans leur périple par une faune riche d'ours polaires, martre, lièvre arctique, hermine et des prédateurs tels que le renard roux et les loups arctiques.

Cette grande aventure familiale au cœur de la nature possède toute la magie pour ravir petits et grands pour les fêtes de fin d’année.

Le tournage démarré fin janvier 2023, dans des conditions de froid extrême, a duré 15 semaines et s’est terminé en juin 2023.

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Par rapport au lieu du tournage

Le Yukon - Terre sauvage et d’aventure du Grand Nord

Le Yukon, aux confins de l’Amérique du Nord, offre une nature sauvage comme nulle part ailleurs. Bordé par la banquise s’étendant à perte de vue, les montagnes, les rivières, les forêts constellées de lacs gelés en hiver et les toundras alpines, le Yukon héberge, sur un territoire grand comme la Suède, 37 000 habitants, près de 20 000 ours, et quantité d’animaux extraordinaires capables de résister aux conditions extrêmes. C’est l’ultime frontière pour les trappeurs, les chercheurs d’or, le symbole de l’Appel de la Forêt. Cette nature majestueuse est baignée des lumières du soleil de minuit l’été venu et du ballet d’aurores boréales quand tombe la nuit polaire.

Peuplé d’abord par les tribus autochtones, puis par les colons européens, le Yukon a ensuite vu se succéder sur plusieurs siècles trappeurs et chercheurs d’or. Ces prospecteurs de minerais et commerçants de fourrures ont contribué à forger l’image sauvage de cette immense terre, qui compte deux villes principales : Dawson City et Whitehorse, fondées lors de la ruée vers l’or de la fin du XIXème siècle. Entre montagnes et rivières, Dawson City a su préserver un parfum de « western », digne des films de Sergio Leone et de Clint Eastwood. Semblant appartenir à un autre temps avec son architecture d’autrefois, ses rues sont bordées de petites maisons colorées en bois.

Ce tableau d’un Yukon majestueux où la nature aurait conservé tous ses droits et où l’on ne vivrait que de chasse et de pêche est menacé par le désir d’expansion économique des hommes, avides des minerais de son sous-sol - plomb, zinc, argent, or et cuivre -, qui se concrétise par la construction d’imposants forages et de projets de pipelines, comme l’« Alaska Highway Pipeline Project » pour l’exploitation du pétrole et du gaz naturel. Fort de ses réserves de pétrole bitumineux encore non exploitées, le Yukon attire les convoitises de nouveaux prospecteurs, qui remplacent les chercheurs d’or d’autrefois. Cette extraction non conventionnelle rejette trois à cinq fois plus de gaz à effet de serre que le forage de gisements hydrocarbures conventionnels et entraîne la destruction d’écosystèmes. Au cours des cinquante dernières années, au Yukon, la température moyenne a augmenté de 2 ° C et les températures hivernales de 4 ° C. Cette augmentation est deux fois plus rapide que dans le sud du Canada. La glace de la mer de Beaufort fond plus rapidement que dans n’importe quelle autre mer.

L’Arctique occupe une position-clef dans l’équilibre de la planète. Il est considéré par les chercheurs comme le premier indicateur des modifications du climat. Aujourd’hui, durant l’été, la banquise couvre une surface 40% moins vaste qu’en 1980. D’ici 2040, il n’y aura presque plus de glace dans l’océan à cette saison. Avec le recul de la banquise, nous perdons l’un des boucliers protecteurs de notre planète. Par conséquent, les vies des renards arctiques comme celles des ours polaires, phoques et autres caribous sont en train de changer. Tous subissent de plein fouet les conséquences du réchauffement climatique. Certaines espèces sont contraintes de s’exiler vers le sud, là où elles ne sont pas les bienvenues… Avant qu’elles ne disparaissent, c’est l’une de leur histoire qui vous ait raconté dans KINA & YUK, RENARDS DE LA BANQUISE.

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 Les personnages du film

- Les renards arctiques

Les renards arctiques forment des couples monogames pendant la saison de reproduction et ils restent ensemble pour élever leurs petits. Ils se nourrissent de petits rongeurs tels que les lemmings et les campagnols en bondissant sur leur proie et en perçant la neige pour les attraper.

La morphologie de Kina et de Yuk est adaptée au climat extrême de la région arctique en laissant peu de prise au froid. Les renards arctiques peuvent survivre à des températures polaires de - 50°C et creusent parfois des tunnels dans la neige pour s’abriter. L’hiver, afin de mieux se camoufler dans la neige, leur fourrure passe du brun au blanc immaculé. Bien que le renard arctique soit extrêmement intelligent et rusé, il subit de plein fouet les effets du changement climatique. Selon les scientifiques, les renards arctiques risquent de disparaître à cause de la fonte des glaces car ils dépendent des mers gelées pour résister aux hivers rigoureux ; évoluer sur la banquise leur permettrait d’éviter de trop nombreux prédateurs et de trouver plus facilement de la nourriture que sur la terre ferme. Ainsi, l’inquiétude est croissante quant à la survie des renards face à la disparition progressive de la banquise dans l’Arctique. Formée d’eau de mer gelée, cette couche de glace a diminué de façon spectaculaire ces dernières années. Ayant de moins en moins accès à la banquise, il est possible que, les années où les renards devraient vivre
normalement sur la glace, ils soient en fait réduits à faire face à des conditions plus difficiles sur la terre ferme, entraînant un taux de survie plus faible. Les renards, privés de leur milieu naturel qu’est la banquise, doivent désormais chercher de la nourriture près des habitations humaines et des sites industriels, ce qui accroît le risque de conflits avec les hommes et se solde souvent par l’abattage des renards.

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- La martre

- L’hermine

- Le lièvre arctique

- Les loups arctiques

- Le renard roux

- L’ours polaire 

- Le caribou 

- Le lemming 

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La conteuse du film est Virginie Efira. Déjà habituée à ce genre, elle a prêté sa voix sur des films comme ALICE AU PAYS DES MERVEILLES - conte musical jazz de Sandra Nelson d’après Lewis Carroll avec The Amazing Keystone Big Band, de CROC BLANC – film d’animation d’Alexandre Espigares. Également pour DRÔLES DE PETITES BÊTES – film d’animation Arnaud Bouron, Antoon Krings, HOTEL TRANSYLVANIA – film d’animation de Genndy Tartakovsky, pour LE CHAT POTTÉ – film d’animation de Chris Miller (LX), MAX & CO – film d’animation de Samuel et Frédéric Guillaume et GARFIELD 2 – film d’animation de Tim Hill.

film Kina et Yuk : renards de la banquise

La chanson originale "NEVER LET YOU DOWN" Interprétée par IGIT est écrite par Emma Jaouen et composée par Julien Jaouen. Elle est éditée par Cristal Publishing sous le label "BOriginal".

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Autour de la sortie du film

- L'ALBUM JEUNESSE DU FILM

Un conte animalier émouvant à lire en famille pour les grands et les petits.
• Des photographies tirées du film et des extraits du storyboard.
• Des pages documentaires pour en savoir plus sur la banquise.
Un récit signé par le réalisateur et co-scénariste du film, Guillaume Maidatchevsky
Parution : 6 décembre 2023 - Collection : Hors collection documentaires
ISBN : 979-10-358-3299-5 - Code Belin : 03583299
Cartonné - 56 pages - 24 x 24 cm - Prix : 15.90€

- LE ROMAN DU FILM

KINA & YUK : RENARDS DE LA BANQUISE est le deuxième film de Guillaume Maidatchevsky à avoir droit à une novélisation après AÏLO: UNE ODYSSÉE EN LAPONIE.
La novélisation du film a été écrite par Marie Mazas, autrice jeunesse en Boussole, collection leader en Primaire.
• Un livre avec le récit illustré de photographies tirées du film + un dossier pour les élèves.
• Un guide pédagogique pour l’enseignant
Depuis 2016, la collection scolaire Boussole permet de faire découvrir aux enfants les grands textes du patrimoine et de la littérature jeunesse contemporaine.
Elle compte à ce jour 84 titres disponibles.
Chaque texte est accompagné d’un dossier pédagogique pour faciliter la compréhension du texte et enrichir la culture artistique.
Parution : 6 décembre 2023 - Collection : Boussole
ISBN : 979-10-358-3180-6 - Code Belin : 03583180
Broché cousu - 14,4 x 19 cm - 80 pages - Prix : 5.20€

- KIT PÉDAGOGIQUE

Mise à disposition d'un kit pédagogique conforme aux programmes scolaires du CP au CM2. C'est un outil clé en main qui permet de sensibiliser les plus jeunes au changement climatique et à ses conséquences sur notre planète. C’est également un outil précieux pour découvrir le Grand Nord, ses habitants et paysages en lien avec le film. Le kit est téléchargeable sur le lien suivant (ici).

film Kina et Yuk : renards de la banquise

Merveilleux conte avec Kina & Yuk qui vont traverser maintes péripéties. Le réalisateur est doué à chaque fois pour nous mener dans son monde, celui des animaux et nous envouter le temps d'un film.

Alors que nous nous trouvons sur la banquise, comment ne pas fondre devant ses charmants animaux qui vont nous faire vivre une histoire captivante.

Inspiré d'une histoire vraie, Guillaume Maidatchevsky a eu l'idée de transposer celle-ci à l'écran et bien lui en a pris. Il a écrit une histoire d'après un fait divers, et les deux héros principaux sont des renards polaires, qui forment un sacré couple.

Ces animaux sont certes habitués à l'humain, mais il faut une patience sans bornes pour obtenir la situation désirée et la saisir au bon moment.

film Kina et Yuk : renards de la banquise

La direction d'animal n'est pas la même que celle d'un homme ou d'une femme, et en cela le réalisateur a tout compris. Il fait corps avec la bête et sait lui voler un instant, souvent de grâce. 

Le scénario est bien construit, une histoire qui tient la route et la voix de Virginie Effira tellement douce, apporte une bienveillance qui vient contrebalancer les obstacles que peuvent rencontrer Kina & Yuk.

On apprécie de ne voir que des animaux. Les hommes, même si ils sont présents, n'apparaissent que de loin ou au niveau des pieds.

On rit, on tremble avec les protagonistes, et l'on vit pleinement leur aventure.

Des paysages magnifiques, des scènes de nuit comme de jour, la découverte, pour les enfants de certains animaux, font de Kina & Yuk une œuvre à découvrir.

film Kina et Yuk : renards de la banquise

Le réalisateur aborde également le changement climatique et nous prouve qu'il n'y a pas que chez nous que la terre ne tourne plus rond mais que toute la planète est concernée et que les bêtes doivent trouver des solutions pour survivre.

Découvrir un autre monde, vivre au rythme de ces charmantes créatures nous fait voyager pendant 1 h 20.

Toujours lutter, ne pas baisser les bras, croire en sa bonne étoile et garder espoir, c'est ce qu'il ressort de ce long métrage car en fait rien n'est impossible. Malgré toutes les épreuves que l'on va traverser il y a sans doute une lueur au bout du tunnel même si la situation paraît désespérée.

Un film authentique comme on aimerait en visionner encore plus souvent.

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MA NOTE : 4/5


Crédits photos et vidéo : Valdés - UGC Distribution

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