Comme vous le savez peut être, du moins Potzina qui organise le ciné club du mois est au courant que je profite plus de mes vacances que de mon blog.

Pourtant j'apprécie Potzina et sa chronique mensuelle et je tiens à participer.

Le ou plutôt les thèmes de ce mois ci étaient : un film réalisé par Martin Scorsese ou le film historique.

J'avoue avoir très peu de temps et si il y a un film qui concerne l'histoire, et pourtant pas si lointaine, qui m'a marqué c'est "Diplomatie". Je suis peut être hors sujet car pour un film historique il aurait peut être fallu que je remonte plus dans le temps, mais je vais donc reprendre la plupart de ma chronique faîte il y a quelques mois déjà. 

On pense toujours avoir fait le tour avec les films de la seconde guerre mondiale et pourtant il reste tellement à apprendre. De plus, Paris ayant tellement touchée ces derniers temps c'est une façon à moi de lui rendre hommage également ainsi qu'à tout son peuple fortement épleuré.

Volker Schlöndorff nous livre là un magistral "huit clos", si l'on peut dire, car d'autres acteurs gravitent autour.

Tiré de la célèbre pièce à succès de Cyril Gely, avec les mêmes acteurs, qui a attiré 175 000 spectateurs en 2011, le film a gardé le même nom "Diplomatie". Vous allez vivre une des nuits les plus importantes concernant la destruction ou non de Paris, ville lumière, qui ne pourrait plus être là de nos jours. 

Sa destruction ne tient à rien. Bien entendu dans ce long métrage la rencontre imaginée n'a pas réellement eu lieu, mais qu'importe, le sujet principal est PARIS. Les deux protagonistes du film se sont réellement rencontrés. Il fallait une histoire afin de nous tenir en haleine et d'ailleurs comment connaître la vérité. Volker Schlöndorff a associé réalité historique et oeuvre de fiction et ce film est une pépite.

Le face à face de deux grands acteurs : André Dussollier et Niels Arestrup est époustouflant.

On ne raconte pas un tel film il faut aller le voir. Des images d'archives se mêlent à cette fiction et nous montre l'atrocité de la guerre.

Pour ma part, chose qui m'arrive rarement, je suis restée quelques minutes scotchée sur mon siège, ressentant une émotion indéfinissable entre bonheur, et mal être, car ce film dérange. Je ne vis jamais avec le passé, mais il ne faut certes pas oublier certaines années antérieures qui ont été monstrueuses pour certaines personnes et il est toujours bon d'en savoir plus.

C'est pour cela que ce film peut servir de cours idéal pour traiter de la seconde guerre mondiale et de la libération, dans le cadre des programmes de troisième et de première. Une carte interactive a été conçue pour rendre compte de la complexité de la situation qui prévaut à paris au mois d'août 1944. Y sont recensés les principales implantations des forces d'occupation allemandes. En parallèle sont présentées les places fortes de la résistance et ses principaux coups d'éclats. On y trouve aussi les édifices dont la destruction fut planifiée par les nazis. 

La nuit du 24 au 25 août 1944. Le sort de Paris est entre les mains du général von Choltitz, gouverneur du Grand Paris, qui se prépare, sur ordre d'Hitler, à faire sauter la capitale. Issu d'une longue lignée de militaires prussiens, le général n'a jamais eu d'hésitation quand il fallait obéir aux ordres. C'est tout cela qui préoccupe le consul suédois Nordling lorsqu'il gravit l'escalier secret qui le conduit à la suite du général à l'hôtel Meurice. Les ponts sur la Seine et les principaux monuments de Paris, Le Louvre, Notre-Dame, la Tour Eiffel ... - sont minés et prêts à exploser. Utilisant toutes les armes de la diplomatie, le consul va essayer de convaincre le général de ne pas exécuter l'ordre de destruction.