à juillet 08, 2021

Cinéma, First Cow - Critique

juillet 08, 2021 Add Comment

J'ai déjà présenté Mubi avec le film "Shiva Baby". Cette fois ci je vous présente First Cow de Kelly Reichardt. Une femme derrière la caméra pour un film qui vous surprendra. Avec une filmographie déjà riche tout autant que scénariste ou qu'actrice, Kelly vous emmène dans un poignant voyage.

Cette dernière revient avec une captivante et magnifique histoire d’amitié et de délinquance dans le Far West.

Synopsis :

Vers 1820, un cuisinier talentueux mais solitaire et taciturne (John Magaro) voyage vers l’Ouest, jusqu'à l’actuel Oregon. Il y rencontre un immigrant chinois (Orion Lee) lui aussi en quête de fortune. Très vite, les deux s’associent et montent un dangereux commerce pour lequel ils volent le lait de la vache d’un riche propriétaire terrien - la première et unique vache du territoire. Un chef-d'œuvre moderne dans lequel Reichardt dépeint l’immense quiétude de l’Amérique rurale, interrogeant les fondations mêmes sur lesquelles le pays s’est construit.

Deux interprète principaux : John Magaro (Cookie) et Orian Lee (King Lu). Rien n'aurait dû rapprocher ces deux personnages qui pourtant vont faire route ensemble.

A leurs côtés des comédiens confirmés comme Toby Jones, Ewen Bremner.

Avec un simple prologue, Reichardt dépeint un portrait authentique de la dure vie de l’Ouest au début du XIXe siècle, décrivant l’immense et déconcertante quiétude de l’Amérique rurale et interrogeant les fondations mêmes sur lesquelles le pays s’est construit.

Ce western, si l'on peut classer ce film dans cette thématique, n'a rien de ce que l'on connait dans le genre.

On est surpris par la lenteur de ce long métrage qui m'a au début réellement beaucoup dérangée. Un film que j'ai trouvé quelque peu trop long pour ce qu'il s'y passe.

Certains disent un bijou de cinéma, je n'irai pas jusque là. Je pense que First Cow doit nous happer dès le départ, si ce n'est pas le cas, l'histoire se regarde avec un certain plaisir mais au final, mis à part le thème de l'amitié, ne m'a pas captivée comme pour certains.

Alliant une cinématographie somptueuse à un conte doux et mélancolique sur fond de larcin laitier, de délicieuses pâtisseries et d'amitié indéfectible, First Cow s'impose comme l’œuvre ultime de l’une des réalisatrices indépendantes les plus vitales du cinéma.

Un film pur, rarement vu au cinéma. Des images splendides, laissez vous porter par First Cow. Un film de genre pour les amateurs de ce type de long métrage.