La démonstration est toujours aussi forte et intense: on reste sans voix devant l’engrenage fatal dans lequel est emporté le héros face à un Oleg Fomin, terrifiant en instrument du pouvoir pervers et sans émotion.

Un père de famille, vivant chichement et tâchant de s'en sortir financièrement avec son garage, alors qu'il est en voiture avec sa femme et ses enfants, va voir un accident se produire sous ses yeux, et n'écoutant que son courage va sauver un homme coincé dans sa voiture en feu. 

De là sa vie va s'en trouver bouleversée. Si il pense qu'en fait l'homme sauvé lui est redevable, il va vite s'apercevoir qu'il se retrouve sous son emprise et que même si sa vie devient comme il l'avait rêvée, en fait elle va mettre son couple en péril et il va radicalement changer.

Entre pouvoir, hauts responsables, oligarques, cet homme simple va rapidement se retrouver pris au piège s'il ne suit pas les lois établies par ce genre de personnes.

Un film dur, fort, qui dénonce des vérités qui ne sont pas belles à voir. Comme toujours, le pouvoir, l'argent, ont le dessus sur tout et tous se pensent au dessus des lois. 

Les comédiens sont excellents et la tension monte tout au long de ce long métrage qui nous prouve une fois de plus que de nombreux faits nous sont cachés et que c'est toujours le peuple qui trinque.   

On regrette un peu la fin que l'on aurait aimé plus aboutie, mais n'en reste que The owner nous tient en haleine et dénonce une société corrompue.