Kōsuke travaille pour un magazine de mode. Très soucieux de son
apparence, il embauche Ryūta comme coach sportif. Au fil des
entraînements, une romance s’installe entre les deux hommes. Mais Ryūta
décide de mettre brusquement fin à leur relation et disparaît…
Ma critique :
Une fois de plus le cinéma Japonais vient nous saisir et nous bouleverser avec l'histoire de Kōsuke et Ryūta. Tout les oppose, l'un vit confortablement, travaille dans la mode et a un train de vie assez chic. Quant au second, il fait différents petits boulots, n'a pas beaucoup d'argent et loge avec sa mère.
Lorsque Kōsuke, qui est homosexuel et veut entretenir sa ligne et sa forme embauche sur les recommandations de ces amis Ryūta, rien ne laisse présager qu'ils auront une aventure.
On voit que Kōsuke est attiré par son coach sportif et achète des victuailles pour la mère de celui-ci car il a compris qu'ils vivaient chichement.
Très vite ils deviennent cependant amants, et apprenant de quelle manière Ryūta gagne sa vie, il décide de lui offrir de l'argent afin que ce dernier, mis à part des petits boulots, ne se consacre qu'à leur lui.
Kōsuke s'éprend de plus en plus de Ryūta, et rencontre la mère de ce dernier. Il voit ainsi dans quelles conditions ils vivent.
Un fait grave va faire que tout va voler en éclat et on va voir la réaction de Kōsuke face au destin qui lui a joué un sale tour sentimentalement parlant.
Ce film est largement adapté du roman de Makoto Takayama, qui lui-même s'est inspiré de sa vie. Il aborde la sexualité masculine entre deux hommes, sujet rare dans un long métrage Japonais. Si la première partie montre souvent les deux hommes ensemble, avec des scènes un peu osées mais qui restent soft, la deuxième partie est plus axée sur la famille et notamment sur la mère de Ryūta.
L'harmonie entre ces trois personnages centraux a bien été trouvée, et l'alchimie est parfaite.
Que dire des interprétations ? Saitô Kôsuke est un bel homme, aimant s'habiller, avoir de l'argent mais il a également beaucoup de sentiments que l'on peut percevoir dans certaines scènes. Ryohei Suzuki le joue parfaitement.
Nakamura Ryûta interprété par Hio Miyazawa est à l'opposé de Kôsuke. Il n'a pas les moyens d'avoir le même train de vie, il s'occupe grandement de sa mère et fait ce qu'il peut pour se sortir de toutes les situations précaires qu'il peut connaître.
Quant à la mère jouée par Sawako Agaw, elle est au centre de ce trio et bien que les deux hommes n'abordent pas la question de l'homosexualité et de leur relation, elle comprendra rapidement qu'ils ne sont pas qu'amis et l'acceptera. C'est quelque part le noyau dur de ce film car c'est une femme forte malgré tout ce qui lui arrive.
Egoist n'a pas été choisi par hasard comme titre, il montre à quel point les personnes peuvent ne penser qu'à eux, ou pas.
Kôsuke va justement avoir cette forme d'attention aux autres surtout envers la mère. Peut être fait-il un transfert de sa propre maman vers elle, ou sans doute est-elle la continuité de Ryûta .
Comme le cite le réalisateur, qui fait apparaître deux fois le titre au début et à la fin du générique : "... L’égoïsme est souvent interprété de façon négative, mais à la fin du film, peut-on nier la manière qu’a le personnage principal d’exprimer son amour ?... " (Daishi Matsunaga).
L'amour est le mot clé qui ressort également de ce long métrage. Que ce soit l'amour entre deux hommes, d'un fils envers ses parents, l'amour d'un inconnu vers une femme qu'il considère comme sa mère. L'amour peut être partout si l'on regarde et écoute bien, et même avec des différences de classe, le mot amour reste unique et n'a pas de prix et peut faire évoluer les gens.
Pour en savoir plus :
A propos du réalisateur
Né en 1974 à Tokyo, Daishi Matsunaga fait ses débuts en 2011 avec Pyuupiru 2001-2008, un documentaire sélectionné au Festival international du film de Rotterdam, portrait d’un artiste contemporain et de sa réflexion sur son genre tourné sur 8 ans.
Son premier long-métrage de fiction, Pieta in the Toilet (2015) rencontre un succès dans les festivals internationaux, notamment à Tokyo et Rotterdam, et vaut à Daishi Matsunaga plusieurs récompenses de Meilleur réalisateur.
Vibration : THE YELLOW MONKEY(2017), documentaire suivant un groupe de rock japonais, est ensuite présenté aux festivals de Busan et de Tokyo.
En 2022, Daishi Matsunaga réalise Egoist, multirécompensé en festival et pour lequel les deux acteurs principaux ont reçu les prix du Meilleur acteur et Meilleur acteur dans un second rôle aux renommés Mainichi Film Awards en 2024. Le film est inspiré du roman autobiographique éponyme de Makoto Takayama.
Note d'intention du réalisateur
"En 2011, j'ai fait mes débuts de réalisateur avec Pyuupiru 2001-2008, un film documentaire compilant des images que j’ai prises d'un ami homosexuel sur une période de près de dix ans. Depuis, la compréhension de l'homosexualité a peu progressé au Japon. Je ressentais donc le désir de créer une fiction avec un personnage gay, dont la représentation ne serait pas unidimensionnelle. Le protagoniste de Egoist est confronté à sa propre compréhension des différentes formes d'amour. Les termes « ego » et « amour de soi » sont souvent perçus de manière négative. Pourtant, ne devrions-nous pas reconnaître que l'amour de soi est ce qui permet d'aimer les autres ? Quelle que soit la façon dont l'amour naît, si une autre personne se sent aimée, c'est à mon sens une chose merveilleuse. Dans ce pays où l'onattache une grande importance à la manière dont on s'intègre dans la société, je considère qu'il est plus que jamais essentiel d’accorder de la valeur à son propre bonheur et à ses propres sentiments". - Daishi Matsunaga
Le 8 octobre 2025, La Poste émet un timbre et un souvenir philatélique odorants, illustrés par un délicieux croissant au beurre, un classique de la boulangerie artisanale française.
Particularité de ce timbre, il aura une délicieuse senteur de croissant !
Le croissant : cette viennoiserie iconique !
Le croissant au beurre est confectionné à partir d’une pâte levée feuilletée riche en beurre. Il se distingue par sa texture légère et aérienne, sa croûte dorée et croustillante et son goût délicatement beurré. Ce classique de la boulangerie française est souvent dégusté au petit-déjeuner ou lors d’une pause-café.
Emblème de la gastronomie française et viennoiserie préférée des Français, le croissant fait partie des produits phares en boulangerie. Il est gage de qualité et signature de l’artisan qui le fabrique.
À partir de matières premières sélectionnées, les étapes de confection s’enchaînent : pétrissage, tourage (secret d’un bon feuilletage), façonnage (tour de main de l’artisan), fermentation et cuisson pour une belle dorure.
Le tourier est l’expert du feuilletage : spécialiste des viennoiseries et pâtisseries, il travaille avec précision pour obtenir une pâte aérienne et croustillante. Maîtrise du pliage, du beurrage, du temps de repos, garantissant le succès des croissants et pains au chocolat.
C’est bien l’expertise, le savoir-faire de l’artisan boulanger, qui donne au croissant sa saveur unique.
Un « bon croissant » dépend de la qualité de la farine et du beurre utilisés, du temps de fermentation de la pâte, de la manière d’incorporer le beurre et de façonner, de la chaleur du four, de la durée de cuisson ; des étapes de fabrication cruciales et une technicité incontestable !
Le Concours du Meilleur Croissant au Beurre créé en 2019 par la Confédération Nationale de la Boulangerie-Pâtisserie Française, afin de mettre en valeur le savoir-faire unique qu’exige la conception de ce produit.
Derrière chaque viennoiserie, il y a un artisan passionné qui perpétue, renouvelle un savoir-faire.
Création : Frédérique VERNILLET Impression : héliogravure Format du timbre : 40,85 x 30 mm Présentation : 15 timbres à la feuille Tirage : 594 000 exemplaires Valeur faciale : 2,10 € Lettre Internationale Conception graphique timbre à date : Frédérique VERNILLET
Le timbre sera vendu en avant-première le mardi 7 octobre à :
▪VALENCE(26) lors duConcours national du Meilleur Croissant au Beurre. Bureau de poste Valence Herriot, de 9h à 12h et de 14h à 18h, avenue du Président Édouard Herriot, 26000 VALENCE.
-FrédériqueVERNILLETanimerauneséancededédicacesle mardi 7 octobre de 10h30 à 12h30.
▪BOULAZACISLEMANOIRE(24) le mercredi 8 octobre 2025(rattrapage du Premier Jour). Carréd’Imprimerie,de9hà17h,ZI–AvenueBenoitFrachon,24750 BOULAZAC ISLE MANOIRE.
-En présence de l’association « Les amis du pain » représentée par Lionel BOISSEAU, Président et boulanger à Mensignac pour une animation autour des croissants organisée de 10h à 12h.
Retrouvez ces informations et leur actualisation sur le Carré d'encre, le site de référence de l’actualité philatélique.
À partir du 8 octobre 2025, ils seront vendus dans de nombreux bureaux de poste (hors souvenir), par abonnement ou par correspondance à Philaposte Service ClientsCommercial,Z.IAvenueBenoîtFrachon,BP10106Boulazac,24051 PÉRIGUEUXCEDEX09,partéléphoneau0553031926etparmailsav-phila.philaposte@laposte.frà la boutique Le Carré d’Encre, au Musée de La Poste (horssouvenir),34boulevarddeVaugirard,75015Paris surréservation auprès de votre buraliste (hors souvenir) et sur le site Internet de La Poste.