A propos des interprètes :

On retrouve Ali Bagheri qui tenait un rôle dans The Wastetown - Dans ce film il est Lotfolahi. Comédien de théâtre et de cinéma il est extrêmement connu dans son pays. On a pu le voir dans Pig, La loi de Téhéran, plus récemment dans Les ombres persanes.

A ses côtés Farrokh Nemati qui est le boss et Mahdiyeh Nassaj qui joue Sarvar, une femme dont il est secrètement amoureux.

On retrouve tous les ingrédients du film The Wastetown, dont j'ai parlé il y a peu, dans ce nouveau long métrage.

En effet, par son image en 4/3, en noir et blanc, avec de nombreux gros plans, et des plans séquences qui reviennent tout au long de ce long métrage.

The Wasteland ressemble en tous points de vue, au niveau de la mise en scène, à The Wastetown. Mis à part l'histoire qui change, et encore, car nous nous retrouvons de nouveau ici dans un milieu ouvrier, où les travailleurs n'ont rien et se font exploiter par leur patron. 

Les femmes, toujours au service des hommes, doivent les servir et travailler dur. De plus, tout comme Sarvar, qui se plie au désir de son boss car en fait elle n'a que lui. Il y a tout de même un peu de rébellion avec la jeune femme Gohar éprise de d'un garçon d'une autre famille, et dont l'amour est réciproque et qui veut à tout prix l'épouser.

Des conflits existent entre Kurdes et Iraniens et des tensions règnent dans ce lieu implanté au milieu de rien.

Loftalah n'a toujours connu que les fours où l'on fabrique des briques et lorsque le patron annonce la fermeture il se retrouve démunit et tout comme un gamin ne sait plus quoi faire car cette usine c'est toute sa vie.

Une fois de plus, des bruits de fond, des chiens qui aboient, les machines qui tournent et peu de dialogues, apportent cette sensation de lourdeur, tout comme ces briques qu'ils doivent fabriquer et porter. Le travail leur pèse sur les épaules mais leur vie également. 

Le drap blanc, synonyme de mort chez les musulmans, revient inlassablement tout comme dans l'autre film, et l'on comprend aisément que ce linceul est une mort à petit feu chez ces personnages qui œuvrent tous les jours pour un salaire de misère et encore lorsqu'ils en ont un.

Même si j'ai une légère préférence pour The Wastetown, cette œuvre reste singulière et ce milieu des ouvriers, qui ne peut être que gris pour ceux qui y travaillent, est une fois de plus une belle réussite de la part du réalisateur.

MA NOTE : 3.9/5

Festivals et prix : 

Prix du jury international Festival nouvelles images persanes vitré 2021.
Prix de l'éducation artistique et culturelle Festival nouvelles images persanes vitré 2021.
Prix Orizzonti au Festival de Venise 2021.

Crédits photos et vidéo : Bodega Films

    SORTIE EN SALLE LE SEPTEMBRE 2023   THE WASTELAND Titre original : Dashte Khamoush   Ahmad Bahrami Avec : Ali Bagheri (Lotfolah), Farro...

On peut dire que c'est la neige qui m'aura empêché de voir la Princesses des Glaces à chaque projection privée. Un comble avec un titre comme cela !!!

La première fois je suis partie en voyage de presse à la montagne et j'ai du annuler la projection, et la deuxième fois la neige s'est abattue sur Paris

Pourtant j'avais très envie de voir ce film d'animation russe, qui je le suis certaine, les vacances de Février approchant, va faire un carton.

La belle Company propose toujours des films originaux et je suis certaine que celui-ci le sera. Rappelez-vous La passion Van Gogh

Derrière la caméra de ce film Aleksey Tsitsilin né en 1987 à Voronezh. Ce dernier est scénariste, réalisateur et photographe. Il a fait ses débuts au cinéma comme monteur et travaille pour le studio Wizart Animation depuis sept ans. Il a été stéréographe et ambitionnait de passer à la réalisation. Il a d’abord collaboré à The Snow Queen (la Reine des Neiges) comme co-scénariste, monteur, directeur de la photo et superviseur du layout.. 

 

Alors qu’il travaillait sur le premier opus, Tsitsilin a commencé à développer une idée pour un deuxième chapitre, dans lequel Orm est le protagoniste et tente d’éradiquer la menace d’un hiver éternel et de sauver Maribel. Tsitsilin a co-signé le scénario et assuré la réalisation de ce second film. Il signe aujourd’hui le scénario, la réalisation, la direction de la photo de ce troisième volet qui sort pour la première fois en salles.

Initialement tiré du célèbre conte de Hans Christian Andersen, La Reine des Neiges, le film La Princesse des Glaces raconte une histoire totalement inédite. C’est avec humour et fantaisie - et non sans un brin d’ironie - que ce récit captivant explore les thèmes de l’adolescence, de la découverte de l’amour, de l’amitié et de l’amour inconditionnel des parents qui ne reculent devant aucun sacrifice. En Russie et de par le monde, on se souvient tous de l’histoire que nos parents nous racontaient enfant - celle de Kai et de Gerda qui étaient comme frère et sœur l’un pour l’autre. Ces deux amis se retrouvent séparés à cause d’un troll maléfique, d’un miroir brisé en mille morceaux et de la puissante Reine des Neiges. Cette intrigue écrite en 1844 par Andersen, légendaire auteur de contes danois, est devenue le point de départ de la saga, La Reine des Neiges initiée en 2012 par Wizart Animation.

 

En 2014, dans La Reine des Neiges : le miroir sacré, deuxième opus de la saga. On y retrouvait Orm le troll que les spectateurs avaient adoré dans le précédent film.

Pour cette nouvelle aventure, deux éléments de la nature se rencontrent et s’affrontent : le feu et la glace. Kai et Gerda ont grandi et sont désormais plus mûrs. Ils doivent faire face à de nombreuses contradictions, à des situations tour à tour drôles et périlleuses. Ils vont restaurer l’harmonie au sein de leur famille, apprendre à aimer, à être courageux et fidèles, et sauver le monde magique sur le point d’être anéanti. “La Reine des Neiges est un conte universel, que la plupart des personnes connaissent depuis l’enfance”, souligne le scénariste et réalisateur Aleksey Tsitsilin. “En cherchant le thème de notre nouveau film, on a voulu s’attacher à une histoire connue et comprise du monde entier. Notre choix s’est donc porté sur ce conte d’Andersen”

 

Avec ce troisième film d’animation, on tente d’attirer un public un peu plus âgé. Kai et Gerda ont grandi et les spectateurs aussi. On s’est rendu compte que de nos jours, on entend souvent dire que si on rencontre le véritable amour, il ne faut écouter que son cœur et suivre ce qu’il nous dicte. Mais ce n’est pas toujours une raison suffisante en fin de compte. Beaucoup de gens finissent par en souffrir. Dans ce genre de situation, les amis et la famille font de leur mieux pour vous soutenir et vous avertir de possibles dangers mais est-ce qu’on les écoute ? La plupart du temps, non, et c’est ce que l’on a voulu évoquer dans le film : il vaut parfois mieux écouter les conseils des gens qui tiennent à nous plutôt que de se précipiter dans le feu de la passion en négligeant d’autres possibilités”, révèle-t-il

Les personnages inculquent aux enfants et aux adultes des valeurs essentielles comme la bonté,le courage, l’amitié, l’amour filial et la confiance, tout en les initiant à la force du secret.Aleksey Tsitsilin évoque les personnages principaux : Gerda, Kai, Rollan, Alfida, Orm Le Troll, Luta, La fille flocon de neige, Les charbons ardents, et bien entendu la Reine des Neiges.

 

Pour la chanson du générique on trouve Eve Ottino qui interprète de la chanson du générique de fin “Le Feu et la Glace » EveOttino, interprète et auteure-compositrice née en 1995 aux Lilas, a grandi dans un environnement artistique et musical.

 

Je n'ai donc pas vu ce film mais rien qu'à vous écrire ces quelques lignes je le regrette et me dis que ce doit être un joli film d'animation parfait pour les vacances qui approchent.

 

LA REINE DES NEIGES

Titre original : Snezhanay Koroleva 3. Ogon I Led

Réalisé par  Aleksey Tsitsilin

Avec : Garik Kharlamov, Ivan Okhlobystin, Olga Zubkova

Distribué par La belle Company

Genre : Animation

Nationalité : Russe

Durée : 1 h 28

En salle le 14 février 2018

Synopsis :

Après avoir vaincu de manière héroïque la Reine et le Roi des Neiges, Gerda, la Princesse des Glaces, n’est toujours pas en paix avec elle-même. Elle rêve de revoir ses parents, enlevés autrefois par le Vent du Nord et de vivre de nouveau en famille, accompagnée de son frère Kai. C’est ainsi que Gerda et ses amis embarquent dans un voyage exaltant, plein de rebondissements afin de retrouver ses parents, faisant face à de nouveaux challenges qui ne vont pas lui rendre la vie facile. Gerda, en compagnie de Rollan, qu’elle vient à peine de rencontrer et à qui elle va donner toute sa confiance, va découvrir un ancien objet magique appartenant aux Trolls : la pierre aux souhaits. Dès lors, la légende liée à cette pierre de feu et de glace va chambouler sa vie et rien ne va se passer comme elle l’avait prévu…
Gerda, réussira-t-elle à dompter les puissances magiques et maléfiques de cette pierre et à retrouver ses parents ?

Crédits photos et vidéo : Copyright Wizart Animation - La belle Company

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