Critique film Panopticon réalisé par George Sikharulidze
AU CINEMA LE 24 SEPTEMBRE 2025
PANOPTICON
Titre original : Panoptikoni
Réalisé par George Sikharulidze
Scénario : George Sikharulidze
Avec : Data Chachua, Malkhaz Abuladze, Ia Sukhitashvili, Vakho Kedeladze, Salome Gelenidze, Marita Meskhoradze, Andro Japaridze
Distribué par Les Alchimistes Films
Genre : Fiction
Origine : Géorgie, France, Roumanie, Italie
Durée : 1 h 36
Synopsis :
Lorsque le père de Sandro décide de devenir moine orthodoxe, l’adolescent introverti se retrouve livré à lui-même. Il se débat au quotidien pour faire coexister son devoir envers Dieu, son besoin d’amour et son idée de la virilité... Mais comment trouver sa place quand on est sans repère dans une Georgie post-soviétique à la fois si turbulente et si pieuse ?
Ma critique :
En Géorgie, Sandro est un adolescent qui fait du football, mais qui se cherche. Il habite avec sa grand-mère, la fille de celle-ci vivant à l'étranger pour son métier de cantatrice, et son père décide de devenir moine orthodoxe.
Sandro n'a plus vraiment de repères et est fortement attiré par les filles, voire les femmes. Quelque peu exhibitionniste il n'hésite pas à dévoiler son corps et comme le veut le titre c'est un homme qui se permet de regarder sans être vu. Panopticon fait aussi largement référence à la conception architecturale du panoptique par Jeremy Bentham.
De plus, son père étant très croyant, et ayant élevé dans la religion, il est lui-même attaché à la spiritualité, ce qui est complètement contradictoire avec son comportement au quotidien.
Via une circonstance, il fait la connaissance de Lasha et s'amourache de la mère de ce dernier. En fait, au travers de cette femme, ne recherche t'il pas un peu de sa mère vivant au loin.
Certaines scènes montrent Sandro avec un côté malsain tout de même, car avec son air puritain, il est loin de l'être.
Il doit s'occuper de sa grand-mère chez qui il vit, mais au contact de Lasha, n'ayant plus de personne pour le guider, il va se laisser entraîner dans un mouvement anti-immigration.
Bien que le protagoniste principal soit un homme, nous sommes ici dans un monde de femmes, car elles dirigent tout. Que ce soit la grand-mère de Sandro qui s'occupe tout de même de lui, Natalia la mère de Lasha qui prend sous sa coupe ce jeune garçon, ou encore sa petite amie Tina ou la copine de celle-ci Lana.
Toutes ces femmes sont cataloguées dans des registres dans l'esprit de Sandro, mais aussi dans celui du réalisateur, mais à la fin on va voir que tout va voler en éclat et que l'on ne peut pas dire que telle ou telle être est à mettre dans telle ou telle case.
Ce long métrage est truffé de moments "érotiques" même s'il ne s'agit que d'un lavage de cheveux car en fait Sandro ne pense qu'à ça.
Sacha est interprété par Data Chachua, qui porte cette œuvre sur ses frêles épaules et livre une prestation formidable.
Un film complexe tout comme les personnages, mais au final on se laisse emporter par l'histoire de ce garçon qui comprendra, que l'on peut se montrer sans forcément avoir le regard des gens sur soi et qui porteront un jugement.
Pour en savoir plus :
A propos du réalisateur
George Sikharulidze est un réalisateur géorgien-américain. Il est titulaire d’un B.S. en communication médiatique de l’Université de New York et d’un M.F.A. en réalisation cinématographique de l’Université Columbia. Ses courts-métrages incluent The Fish that Drowned (2014), qui a été présenté en avant-première au Festival du film de Clermont-Ferrand, Red Apples (2016) et A New Year (2018), qui ont tous deux été sélectionnés au Festival international du film de Toronto, ainsi que Fatherland, présenté en avant-première au Festival de Sundance en 2019.
Son premier long-métrage, Panopticon (2024), a été développé à la Résidence de la Cinéfondation du Festival de Cannes, ainsi qu’au Torino Script Lab 2019 et au Torino Feature Lab 2020. George a enseigné l’écriture de scénario et la réalisation à l’Université de New York et à l’Université Columbia. Il est actuellement professeur associé de cinéma à l’Université de Notre Dame.
Festivals :
2024
Cinemed, Montpellier
Festival International du Premier Film d’Annonay
Festival du Film Européen (Scanorama), “Crossing Europe”, Lituanie
Festival International du Film de Stockholm, “Discovery”, Suède
Black Nights Film Festival de Tallinn, “Youth Programme”, Estonie
Festival International du Film de Mannheim, “On the rise”, Heidelberg, Allemagne
Asia Pacific Screen Awards - Meilleur nouvel acteur : Data Chachua
Festival International du Film de Karlovy Vary, Prix du Jury Oeucuménique, République Tchèque
Cinemed, Montpellier
Festival International du Premier Film d’Annonay
Festival du Film Européen (Scanorama), “Crossing Europe”, Lituanie
Festival International du Film de Stockholm, “Discovery”, Suède
Black Nights Film Festival de Tallinn, “Youth Programme”, Estonie
Festival International du Film de Mannheim, “On the rise”, Heidelberg, Allemagne
Asia Pacific Screen Awards - Meilleur nouvel acteur : Data Chachua
Festival International du Film de Karlovy Vary, Prix du Jury Oeucuménique, République Tchèque
2025
Festival Universciné à l’Est, Nantes
Rencontres Cinématographiques de Salon de Provence
Festival International du Film de Tromsø, “East Side Story”, Norvège
Visions Sociales, La Napoule
FEMA, La Rochelle
Festival du film de Demain, Vierzon
Festival Universciné à l’Est, Nantes
Rencontres Cinématographiques de Salon de Provence
Festival International du Film de Tromsø, “East Side Story”, Norvège
Visions Sociales, La Napoule
FEMA, La Rochelle
Festival du film de Demain, Vierzon
MA NOTE : 3.7/5
Crédits photos et vidéo : © Steps Production - Les Alchimistes Films
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