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Les jeunes réalisateurs émergents, qui seront peut être la génération future, ont participé, entre autres festivals, à la 10ème édition du Festival Cut Back les 17et 18 octobre dernier.

Ce festival ouvert pour les jeunes cinéastes de 11 à 18 ans, qui veulent proposer leurs œuvres, que ce soient des films associatifs, scolaires ou personnels. Un appel à candidature avait été lancé et s'inscrivaient pour validation, si ils étaient retenus, celles et ceux qui le désiraient. 

Le parrain de cette dernière édition était Nicolas Giraud qui y a d'ailleurs proposé une master Class durant la journée. 

Après toutes les projections, le jury a délibéré et récompensé 3 courts métrages dont un a été désigné par le public. 

C'est donc Merci d'être venus qui a remporté le premier prix. Ce court métrage a été écrit, réalisé par Hugo Sabourin. La musique est de Mr Blood et Hugo Sabourin. Le montage a été réalisé par le jeune Hugo également.

Hugo Sabourin est aussi comédien. En effet, on a pu le voir dans des courts-métrages, comme dans des épisodes de Supplément chantilly, Juliette et Roméo de Maria Moreno, 452 mètres de Jean-Luc Blanchet et a le premier rôle actuellement de Garde-Fou. 

A ce propos, pour celles et ceux habitant dans la régions des Charentes il vous est possible d'assister à la première projection de Garde Fou au Cinéma Les Mathes-La Palmyre. Ce court-métrage sera projeté le 29 octobre à 20 h, avant le long métrage Prix au piège. Pour plus d'informations suivre le lien suivant. 

En ce qui concerne Merci d'être venus, on retrouve l'ambiance qu'aime ce jeune réalisateur, le gore, le sanglant, bien que dans ce court point de sang. 

Avec une patte qui s'affirme de plus en plus, entre plans fixes, plans serrés, ou gros plans, ce court tourné en noir et blanc, avec un style bien à lui nous entraîne dans une histoire, qui avec sa fin qui en déstabilisera sans doute plus d'un ou d'une.

Il parle d'une société ou la violence sur les réseaux sociaux ou les médias est d'actualité, ce qui n'est pas toujours normal, mais on peut l'interpréter comme on le désire.  

Attention spoiler : j'ai plus assimilé cette fin après plusieurs visionnages comme un rite d'initiation du passage post adolescent vers l'âge adulte et/ou dans le monde du travail.

A savoir que ce court a été tourné sur une journée et monté en 3 jours. 

Le jury, s'il a décerné ce prix à Hugo Sabourin c'est certainement parce qu'il a un style qui lui est propre et surtout il a tout fait tout seul comme il l'a toujours fait jusqu'à présent.

L'avenir nous dira si le cinéma continue à s'intéresser à lui car ce qui est certain c'est que le 7ème art est sa passion. A suivre.... 

 LE COURT MÉTRAGE : MERCI D’ÊTRE VENUS