Cinéma, critique film La bonne étoile réalisé par Pascal Elbé
AU CINÉMA LE 12 NOVEMBRE 2025
La situation n’est plus tenable. Convaincu que « certains » s’en sortent mieux, Chevalin a une brillante idée : se faire passer pour juifs afin de bénéficier de l’aide des passeurs pour accéder à la zone libre.
De malentendus en révélations, il va entrainer sa famille dans ce grand périple qui déconstruira ses préjugés un à un…
Ma critique :
On croit toujours que le sujet de la guerre 40-45 a tellement de fois été abordé qu'il n'y aura plus de films, mais c'est mal connaître certains qui trouvent toujours une manière de revenir l'aborder et dans le cas présent avec talent.
C'est lors d'une avant-première, avec la présence de Pascal Elbé, que j'ai donc pour découvrir ce long métrage il y a quelques semaines.
Dès les premières scènes nous sommes dans le grand bain et l'on comprend que La bonne étoile ira vers la comédie mais pas que.
Ici il est beaucoup question d'identité. Une fois, suivant ce qui l'arrange, français pure souche, une autre fois juif, Jean Chevalin/Jacob, va se retrouver, bien malgré lui, à fuir et faire équipe avec des personnes qu'il n'aurait jamais cru côtoyer. En fait Jean/Jacob est un opportuniste mais les choses ne penchent jamais comme il le pensait.
Entre péripéties, actions, il va devoir surmonter ses peurs et prouver à ses proches qu'il est mieux que celui que l'on peut penser.
Malgré une époque grave, on rigole en visionnant ce long métrage, tout comme il y a de nombreuses années dans La grande vadrouille, film auquel on pense forcément. En effet, le duo Chevalier/Goldstein dans certaines situations nous y fait penser.
On peut avoir en mémoire également Mr Batignole, des films sur la guerre mais qui sont restés dans le genre de la comédie, tout en ayant un aspect tragique par les faits qui se sont déroulés.
La bonne étoile peut faire partie de ce genre de long-métrages, car il mélange la comédie et le côté plus grave qu'est la guerre et le fait de porter l'étoile jaune à cette époque.
On va traverser une partie de la France, et plus spécialement les Vosges, en compagnie de ces protagonistes qui doivent éviter les allemands, et rejoindre le but qu'ils se sont fixés.
Avec des ruptures de ton, un bon cadrage, des plans à hauteur d'homme, une superbe lumière, des décors et des costumes qui sont bien restitués et une musique originale qui colle à ce film, on se laisse facilement transporter.
Benoît Poelvoorde, qui porte quasiment La bonne étoile sur ses épaules, est excellent.
Ce long métrage est parfois émouvant, surtout avec la scène finale, et nous prouve que l'on peut toujours faire des films sur la guerre de 40/45 sans lasser les spectateurs. Une belle surprise.
Pour en savoir plus :
A propos du réalisateur/acteur
Pascal Elbé est comme un couteau suisse. A la fois acteur, scénariste, réalisateur, Directeur artistique, producteur, s'est d'abord fait remarquer comme comédien.
Parmi les films où son nom apparaît au générique : Fallait pas... !, Les parasites, puis des rôles plus importants avec Père et fils, Les mauvais joueurs, Mauvaise foi, Mes amis, mes amours, 3 amis, Un cœur simple, Cortex, Vaurien, Le fils de l'autre, et plus récemment Ma langue au chat, on peut dire qu'il a une carrière bien remplie.
Au niveau réalisation on lui doit Tête de turc, Je compte sur vous, On est fait pour s'entendre.
Au niveau des interprètes
Benoît Poelvoorde, acteur belge, fait partie du paysage cinématographique français depuis de nombreuses années.
Tour à tour drôle, d'autres fois plus grave, parmi ses rôles marquants citons : Pour rire !, Une place sur la terre, Les convoyeurs attendent, 3 coeurs, Raoul Taburin, Venise n'est pas en Italie, Deux fils, Le grand bain, Couleurs de l'incendie, Un ours dans le Jura, L'amour Ouf.
On va le retrouver prochainement dans Garance, Fausse note.
Il a obtenu différents prix comme le prix Jean Gabin, Le NRJ ciné Awards pour Podium, le Magritte, et un prix au festival du film de Cabourg.
Audrey Lamy est la femme de Benoît Poelvoorde, Paulette/Sarah.
Soeur d'Alexandra elle a su trouver des rôles qui lui correspondaient, comme dans Rebelles, Les invisibles, Le trésor du petit Nicolas, Heureux gagnants, En tongs au pied de l'Himalaya.....
Elle a remporté le prix d'interprétation féminine au Festival du film de comédie de l'Alpe d'Huez pour La brigade en 2022.
Zabou Breitman, actrice française bien connue a plus d'une corde à son arc. Tour à tour comédienne, réalisatrice, scénariste, monteuse, Directrice artistique.
Citer toute sa filmographie est impossible. On peut citer L'exercice de l'état, Les hirondelles de Kaboul, Mr et Mme Adelman, et plus récemment 14 jours pour aller mieux, Ma langue au chat.
Comme réalisatrice elle a remporté le César de la meilleure première œuvre pour Se souvenir des belles choses.
MA NOTE : 3.9/5
Quelques photos de la soirée :
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LA BONNE ETOILE © 2025 YANN ZENOU ENTERTAINMENT (YZE) - ADNP - UGC IMAGES - FRANCE 3 CINEMA
Photos : *Dame Skarlette



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