Ma critique :

Pour ce long métrage pour Olivier Schneider, qui auparavant officiait dans le cinéma mais en tant qu'acteur ou plus comme cascadeurs ou coordinateurs de combats pour des films à succès comme Taken, Fast & Furious et même Mourir peut attendre où il était chef cascadeur, a voulu lui aussi faire un film d'action.

Sofia, meurt dans un accident mais avec des parts d'ombre, Gabriel et Idriss rejoignent Fanny et la fille de la défunte Leila. L'un, Gabriel travaille dans la police, quant à Idriss, il est fixeur pour des voyous. 

Au fur et à mesure on apprend, que placés ils ont été élevés avec Sofia et que tous les deux étaient amoureux de cette dernière.

Sa fille Leila étant une tête brulée, qui décide de retrouver le meurtrier de sa mère, ils vont se lancer à sa recherche et du même coup se retrouvent dans une histoire qui ne sera pas sans laisser de trace. 

Dès que ce film d'action débute, sans même savoir que le réalisateur a officié sur Fast & Furious, on pense à ce long métrage car on retrouve les mêmes ingrédients : cascades, courses-poursuites, scènes de combats et humour noir du même genre.

On trouve des méchants, même beaucoup de méchants sans pitié, et les bagarres sont bien mises en scène. Venant d'un cascadeur on n'en espérait pas moins.  

Certaines scènes sont très impressionnantes comme celle du marché à Saint-Jean-de-Luz, puisque le film se déroule à Biarritz.

Pas de temps mort, ça court tout le temps - ou presque - ça se bastonne et même si le scénario reste tout de même mince, on prend plaisir à visionner ce film. 

Alors que les films d'action, mais comme on le conçoit réellement, son assez rares dans le paysage français, celui-ci trouve sa place, tout en apportant quelques éléments différents comme mettre une femme comme chef d'une bande sans scrupule. 

Les deux acteurs principaux tiennent bien leur rôle et se complètent parfaitement. 

Un film qui mêle sentiments et bastons. En effet, avec cette relation amoureuse qu'ils ont eu avec Sofia,  avec Leila au milieu, on se demande qui est le père, un peu comme dans Une chance pour deux de Patrice Leconte. 

Bien qu'ayant trouvé quelques failles dans ce film, et que l'histoire peut sembler convenue

, Les orphelins va trouver à coup sûr un vaste public avec les amateurs de ce genre et alors que les vacances touchent à leur fin, un long métrage qui change dans le paysage cinématographique français. 

A propos des interprètes 

On commence à bien connaître Alban Lenoir pour ses rôles dans Les crevettes pailletées, T.A.N.K, L'intervention, AKA, Marinette, et plus récemment Rapide.

Il sera prochainement au générique de Changer l'eau des fleurs et Kaamelott deuxième volet.

Il a été vite remarqué, puisqu'il a été nommé pour son interprétation dans Un Français, aux Lumières de la presse étrangère. 

Dali Benssalah est un comédien franco/algérien. Au cinéma dans ses premiers films on trouve Banlieusards, L'homme fidèle. Depuis ses rôles se sont épaissis et parmi ses interprétations les plus importantes on peut noter Tropique de la violence, Mes frère et moi, La dernière reine, Belladone, sans oublier qu'il était au générique de Mourir peut attendre.

A noter qu'il est également scénariste et réalisateur pour le court métrage Trois ans. 

 MA NOTE : 3.5/5 

    AU CINÉMA LE 20 AOÛT 2025       LES ORPHELINS Réalisé par  Olivier SCHNEIDER  Scénaristes :  Nicolas PEUFAILLIT, ...

  

 

 

 

    

MA NOTE : 3.8/5

 

Festivals et prix :

 

Oscars 2025 : Représentant le Japon catégorie film international

Reims Polar

 

 

Crédits photos et vidéo : Art House - © 2024 “Cloud” Film Partners

    EN SALLE LE 04 JUIN 2025   CLOUD Réalisé par  Kiyoshi Kurosawa Avec :  Masaki Suda ,  Kotone Furukawa,  Daiken Okudaira,  Amane Okayama,...

Critique : 

Inspiré d'un fait réel, ce thriller  débute alors que des braqueurs tentent vainement d'attaquer un fourgon et que tout va mal tourner. Filmé au plus près, dans le fourgon blindé, le réalisateur nous immerge dans cette attaque.

Par la suite, ont fait la connaissance de Kasper, boxeur raté qui va faire la connaissance de Slimani, un homme relativement violent qui monte soit disant son dernier casse et celui-ci sera d'une ampleur rarement vue dans ce pays puisque le film se déroule au Danemark.

Avec un rythme qui alterne entre vie familiale pour Kasper, moments plus tendus avec Slimani et préparation du braquage, le réalisateur nous offre des plans séquences mais aussi des courses poursuites - surtout une - et des scènes d'actions palpitantes qui nous tiennent en haleine.

Le réalisateur fait donc le choix de se consacrer, et de nous plonger avec cette bande de malfaiteurs, ou chacun a son trait de caractère. Au niveau des interprètes nous sommes vraiment plus dans un monde d'hommes avec deux réels protagonistes.

Kasper - joué par Gustav Dyekjaer Giese - par son aspect nordique, ses cicatrices au visage, et sa stature en impose dès les premières images. Il va mener un combat psychologique avec Slimani afin de savoir qui deviendra le chef de ce gang.

Quant à Slimani - interprété par Reda Kateb - est un homme rigide, dur, brutal, parfois hors limite et comme toujours ce comédien est impeccable.

Par contre les deux ont en commun le fait qu'il cherche d'une manière ou d'une autre le dépassement de soi et apprécie le risque qui doit leur faire monter leur taux d'adrénaline.

Pas de temps mort pour ce film d'action qui est assez épuré mais qui n'est pas sans nous rappeler des films de polar d'antan.

Même si on aurait peut être voulu plus de profondeur dans ce film, n'en reste que L'ultime braquage, est un thriller palpitant où le réalisateur ne ménage pas sa peine pour les scènes d'action.

Nous sommes sous tension tout au long du visionnage et bien que Reda Kateb soit comme toujours convaincant, Gustav Dyekjaer Giese est superbe dans ce rôle.

 

Frederik Louis Hviid a réalisé son premier long-métrage, Shorta, en 2020, en collaboration avec Anders Ølholm. Le film a été présenté en avant-première à la Semaine de la critique du Festival de Venise, puis à Toronto, où il a reçu d’excellentes critiques. Frederik a ensuite réalisé la dernière saison de la série Temple pour Hera Pictures et Sky en 2020. En 2023, il a co-créé et co-réalisé la série télévisée Prisoner avec Michael Noer, dont la première a eu lieu à Canneseries. L’Ultime braquage est son deuxième long-métrage.

 

 

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A propos des interprètes 

 

MA NOTE : 3.6/5

    EN SALLE LE 28 MAI 2025     L'ULTIME BRAQUAGE Titre original : De Lydløse Réalisé par Frederik Louis Hviid ...

 

Ma critique : 

Il est rare que l'on puisse visionner un long métrage venant d'Arabie Saoudite. L'action se situe à Riyad. 

Voilà un thriller bien enlevé. Alors qu'il se rend à une fête foraine retrouver sa sœur et sa nièce, Fahad reçoit un appel alors qu'il est dans le parc d'attractions, blanchit, se rend à sa voiture, il se passe quelque chose mais on ne saura quoi que plus tard. En effet, nous retournons 15 jours en arrière pour comprendre l'histoire.

Fahad vit avec son père déjà âgé, sa sœur divorcée et sa nièce. Ils ne roulent pas sur l'or et lui tente d'aider tout le monde de son mieux. Licencié de son travail de jour, il va tenter de trouver de manière un peu crapuleuse de gagner de l'argent afin d'apporter à son père les soins dont il a besoin et de donner de l'argent à sa sœur qui tente de monter son entreprise.

Parallèlement, il est secrètement amoureux d'une ancienne collègue mais se rend compte du choc des cultures lorsqu'il l'invite à dîner. 

Fahad est loin d'être méchant, n'a pas beaucoup de répondant et s'il ose commettre des faits, c'est uniquement pour le bien de sa famille.

Le réalisateur nous emmène dans la ville de Riyad et nous fait voir que tout n'est pas rose. En effet, si il y a un côté de la ville, où la vie va bon train, d'un autre côté où il n'est pas simple de s'en sortir.

L'Arabie Saoudite est très nuancée, et même si l'on peut croire que l'argent coule à flot il n'en n'est rien. Riyad est en effet très diversifiée, avec différentes classes sociales, et l'on peut voir que du côté où l'argent règne en maître on ne se prive pas de choses interdites normalement mais tout est fait de façon cachée.

On voit donc comme les gens travaillent en entreprise, on découvre la vie des livreurs, et celle de ceux qui font la fête, qui se rendent dans des hôtels, des restaurants luxueux.

Fahad est quelqu'un qui est très perturbé par sa manière de vivre, mais par ce qu'il voit au quotidien également. Très anxieux, avec pour seule envie de gagner de l'argent il va commettre des choses irréparables. 

Magnifiquement interprété par Mohammed Aldokhei, qui fait complètement corps avec son personnage, on va voir celui-ci changer mais pas forcément en bien et sa prestation est réellement à saluer.

En choisissant de nous immerger dans la ville de Riyad, de rouler en pleine nuit en compagnie de Fahad, de le voir faire ses livraisons, le réalisateur nous montre bien les différentes particularités de cette ville et nous imprègne de son essence même. Les scènes souvent nocturnes, puisque Fahad travaille la nuit, apportent encore plus un climat pesant.

Un film authentique, prenant, subtilement réalisé afin que l'on ne s'ennuie jamais, Coursier de nuit est une belle surprise à ne pas rater lors de sa sortie prochaine. Ce mandoob peu commun saura vous convaincre. 

Pour en savoir plus : 

A propos du réalisateur 

Ali Kalthami est un réalisateur et scénariste saoudien. Sa carrière a débuté avec des web séries qu’il réalise et scénarise. On peut citer AlKhallat, qui a été adapté par Netflix (AlKhallat+).

Ali Kalthami a également réalisé sept court-métrages. Ali Kalthami co-fonde le studio de création Telfaz11 spécialisé dans le contenu de divertissement au Moyen-Orient soulignant son engagement en faveur d’une narration innovante et sa capacité à transcender les frontières culturelles.

Présenté en avant-première au Festival international du film de Toronto en 2023, COURSIER DE NUIT est son premier long-métrage.

Note d'intention du réalisateur 

"Ayant grandi à Riyad et y vivant depuis 37 ans, j’ai suivi de près les changements sociaux et économiques de la ville. Cette ville diversifiée et en pleine mutation a maintenant une place de choix dans l’échiquier mondial. Avec cette croissance massive, qu’arrive-t-il à ses habitants ? Quel genre de pression mentale et de solitude peut-on ressentir dans ses rues bondées ? Fahad est un personnage qui m’a attiré par sa sincérité et sa recherche de solutions pour faire face aux pressions qu’il rencontre dans cette ville qui n’est tendre avec personne.

J’ai toujours été attiré par la dimension interlope des choses et Riyad a une face cachée. COURSIER DE NUIT suit l’histoire de Fahad confronté à ce Riyad souterrain qui est un véritable défi pour lui. Je pense que nous avons tous un Fahad en nous, c’est-à-dire une personne qui lutte pour concilier ses responsabilités et ses ambitions avec ses sentiments dans un monde qui va beaucoup trop vite et qui ne lui prête pas beaucoup d’attention.

Fahad vient d’une famille et d’un quartier pauvres de Riyad, ce qui était également mon cas. J’ai vécu dans le quartier des ministères (Alwazarat) dans les années quatre-vingt-dix et pendant mon adolescence, j’ai développé ce sens de l’ironie et du sarcasme, qui est une monnaie sociale précieuse là d’où je viens.

Le film parle de situations que j’ai moi-même vécues. Dans COURSIER DE NUIT, nous sommes face à différentes classes sociales de Riyad, des quartiers pauvres comme des quartiers riches, à travers les yeux de Fahad, l’humble coursier". - Ali Kalthami

A propos des interprètes 

Mohammed Aldokhei joue Fahad. Cet acteur qui n'est pas connu en France, et que l'on découvre au travers de ce film. Il est né à Ryiad et est connu et reconnu en Arabie Saoudite.

Parmi sa filmographie on peut citer Alkhallat+, des courts-métrages, des téléfilms et séries pour la télévision et avec le film Coursier de nuit il a été récompensé de deux prix.

Hajar Alshammari interprète Sara la soeur de Fahad. Cette jolie femme trouve ici son premier grand rôle.

Quant à Sarah Taibah, l'autre protagoniste féminine, qui est Maha dans ce film, est scénariste et actrice. Elle a joué dans Roll'em, des séries télévisées comme Number two et Jameel Jeddan.

 Festivals et prix : 

Toronto International Film Festival 

Toronto Film Festival - Lauréat Valdata Award

Festival du Film d'Oran - Lauréat prix Wihr d'or

Festival du film de Turin 

Zurich Film Festival

Palm Springs International Film Festival

    EN SALLE LE 30 AVRIL 2025   COURSIER DE NUIT   Titre original : Mandoob Al-Lail Réalisé par Ali Kalthami   Avec : Mohammed Aldokhei, Haj...