A propos des réalisateurs : 

À l'âge de 7 ans, Thomas LEMOINE découvre sa passion pour le théâtre, amorçant ainsi sa formation au Conservatoire dès l'âge de 10 ans. Il se consacre avec rigueur à l'art dramatique pendant de nombreuses années. En 2005, il franchit un pas décisif en réalisant son premier court métrage "Olivier chez le psy", récompensé par le Prix NRJ Ciné Awards du meilleur court métrage. Diffusé sur TF1 et distribué en DVD dans le magazine Studio Ciné Live à plus de 160 000 exemplaires.

En 2009 et 2011, il se lance dans la réalisation de films traitant de l'histoire du débarquement de Provence avec les court métrages "Au Soldat Inconnu, le débarquement en Provence" et "Au Soldat Inconnu, les Enfants de la Résistance". Ces réalisations rencontrent un vif succès médiatique, notamment lors des Festivals de Cannes, et participent à de nombreux festivals internationaux.

Entre-temps, il réalise d’autres courts métrages et il mène une carrière d'acteur, participant à de nombreux projets de courts métrages, de publicités et de longs métrages, tout en se produisant régulièrement en stand-up dans plusieurs comédies clubs.

Il fonde avec son frère Dimitri et sa mère Christiane, la société AuldLands Films dans le but de continuer de travailler en famille et de développer leurs projets. "La Gardav" est son premier long métrage qu’il coréalise avec son frère Dimitri et coécrit avec sa mère Christiane, s'inspirant de son expérience personnelle d'une garde à vue, et marque un nouveau tournant dans sa carrière artistique. 

Actuellement, il se consacre à plusieurs projets en cours de financement et de préproduction, dont "Christopher Hope", une trilogie de films d'aventure et "Not Guilty" un drame familial sous fond de traque d’un nazi. Passionné d'histoire, il poursuit ses études jusqu'en doctorat, avec une spécialisation sur la Seconde Guerre mondiale et l'histoire de l'Écosse.

Habitué très tôt à l'industrie cinématographique, Dimitri LEMOINE s'est formé aux côtés de son frère Thomas au conservatoire puis sur les plateaux lorsqu’il accompagnait son frère en tournage.

En 2009, il produit avec son frère Thomas et sa mère Christiane un film de guerre sur le thème du débarquement de Provence, le court métrage "Au Soldat Inconnu, le débarquement en Provence" pour lequel ils obtiennent la mise à disposition d’un bâtiment de la Marine Nationale et l'autorisation de tourner sur l'une des plages historiques du débarquement de Provence "Le Dramont". En 2011, ils sortent le moyen métrage "Au Soldat Inconnu, les Enfants de la Résistance". Ces réalisations rencontrent un vif succès médiatique, notamment lors de leur présentation aux Festivals de Cannes, et participent à de nombreux festivals internationaux. En 2024, les films reçoivent le label « 80 ans de la Libération » et participent à de nombreux événements pour la commémoration de la libération de la France et bénéficient d’une sortie au cinéma.

Fort de ses expériences, il continue de se former à la production et à la réalisation notamment auprès du réalisateur français Jean-Pierre Mocky puis travaille ensuite sur des publicités, des courts métrages et des blockbusters américains (Lucy, Red 2, Les Schtroumpfs 2, 3 jours pour tuer...).

Sportif de haut niveau, Dimitri a étudié la gestion, la communication et le marketing, ainsi que la gestion de la communication en situation de crise et ce jusqu’en doctorat.

A propos des interprètes : 

Outre Thomas Lemoine qui est à la fois réalisateur et acteur de ce film,  et que l'on a pu voir dans Mon pote, Dors mon lapin, Christopher Hope and the secret of Napoleon, on trouve à l'écran Gaël Tavares, Ousmane dans ce film, celui par qui la galère va débuter pour Mathieu.

Déjà vu dans des séries et au cinéma dans Et toi, t'es sur qui ? Soit je meurs, sois je vais mieux.

A noter la présence de Pierre Lottin (Les tuches, Grâce à dieu, La bataille du rail, Un triomphe, Présidents, Notre-Dame brûle, Vivants, Les harkis, Un homme en fuite).

Également au générique Lionnel Astier, Alain Bouzigues....

 

On pourrait penser que les réalisateurs s'attaquent réellement à la police, en fait ils dénoncent plus le manque de moyens, d'effectifs, et le côté parfois inconnu qui les mènent à des quiproquos et des situations qu'ils ne maitrisent pas.

 

Par contre, La gardav met en évidence, qu'une personne qui n'a rien à se reprocher, peut se retrouver via un malentendu, rapidement derrière les barreaux et perdre pied, car elle ne connaît rien à la justice, n'est pas coupable et ne sait pas faire comment pour le prouver. L'angoisse l'envahit et personne ne porte attention à elle ou lui. 

Bien entendu tout est démultiplié afin de nous faire rire, et les deux frères réussissent leur tour, car pour ma part, à certains moments, j'ai trouvé certaines scènes très cocasses. 

 

La présomption d’innocence existe, et l'on devrait parfois ne pas se fier à des faits, des individus, car l'habit ne fait pas le moine.  

Burlesque, loufoque, ce film l'est, mais il est également plus profond qu'il ne le laisse paraître et devrait nous faire réfléchir et nous interroger sur la société actuelle et les différentes procédures qui peuvent parfois vite dérailler.

 

MA NOTE : 3.7/5

Crédits photos et vidéo : Wayna Pitch